Quantcast
Channel: OGBL
Viewing all 1692 articles
Browse latest View live

Der OGBL wird keinen Sozialabbau dulden!

$
0
0

communes_sudDer OGBL fordert die Südgemeinden auf, den aktuellen Vorschlag zum Südgemeindenkollektivvertrag zu unterschreiben.
Nach der, von den Gewerkschaften geforderten, Wiederaufnahme der Kollektivvertragsverhandlungen, kam es am 22. Juni 2016 zu einer weiteren Verhandlungsrunde. Die Abwesenheit der Bürgermeister der Gemeinden Bascharage und Petingen fiel besonders auf.
Deren Abwesenheit ist für die Verhandlung besonders relevant, da beide Bürgermeister vehemente Unterstützer der inakzeptablen Gemeindeforderungen vom 22. Juli 2015 sind. Diese Lohnforderungen beinhalteten einen massiven Lohnabbau in sämtlichen Laufbahnen der Gemeindearbeitnehmer. Beide Bürgermeister missbrauchen die angehende Gehälterreform im öffentlichen Dienst, um einen allgemeinen Lohnabbau bei den Arbeitnehmern durchzusetzen. Beide berufen sich andauernd auf die, in der Reform vorgesehene Verminderung der „indemnités de stage“ und die Abschaffung der Auszahlung der halben Biennale. Beide ignorieren aber gleichzeitig die, in der gleichen Gehälterreform vorgesehenen Lohnverbesserungen, wie z.B. die Abschaffung des „cadre fermé“ und der überfälligen Aufwertungen verschiedener Beamtenlaufbahnen.
Andere Gemeindeverantwortliche mit anderen politischen Vorzeichen lassen sich ebenfalls von der konstanten Vermischung verschiedener Lohnsituationen blenden. Diese scheuen selbst das Groteske nicht. Während der rezenten Verhandlungen verwehrten sie, dem von der eigenen politischen Partei verfassten und mitunterzeichneten Textvorschlag, die Unterstützung. Dieser Textvorschlag wurde auf Basis eines möglichen Konsens zwischen den Sozialpartnern verfasst. Die lustlose Leitung der Verhandlungen seitens des Verhandlunsgpräsidenten tat sein Übriges. Deshalb waren die Gewerkschaften nicht überrascht, dass es den Gemeindeverantwortlichen nicht gelang, sich über den oben erwähnten Textvorschlag, also einen für alle Gemeinden akzeptablen Kompromiss, zu einigen.
Als Reaktion zur enttäuschenden Verhandlungsrunde vom 22. Juni 2016 verabschiedeten sämtliche Delegierten beider national-repräsentativen Gewerkschaften einstimmig folgende Beschlüsse:
-    die Gewerkschaften werden den Südgemeinden-Kollektivvertrag mit allen gewerkschaftlichen Mitteln in allen Südgemeinden verteidigen;
-    die Gewerkschaften werden es nicht zulassen, dass die Kollektivvertragsverhandlungen, als Spielball politischer Interessen hinsichtlich der anstehenden Kommunalwahlen 2017, missbraucht werden.
Die Gemeinden sollten sich über die Konsequenzen eines Scheitern der Kollektivvertragsverhandlungen im Klaren sein. Ein vorsätzliches Auseinanderdriften der Gehälter zwischen den verschiedenen Berufsgruppen wird den sozialen Frieden in den Betrieben definitiv aufs Spiel setzen. Die Lohnsituation des kommunalen Personals im sozio-edukativen Bereich muss ebenfalls schnellstmöglichst an die, in der Gehälterreform im öffentlichen Dienst vorgesehenen Laufbahnaufwertungen, angepasst werden.

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Non à l’économie de partage à la Uber

$
0
0
André Roeltgen, Präsident des OGBL

André Roeltgen, Président de l‘OGBL

La plateforme digitale Uber veut envahir le marché des taxis luxembourgeois. Cela-dit, sans pour autant fonctionner comme une entreprise de taxis régulière, qui disposerait des licences nécessaires et d’un propre parc automobile et qui aurait conclu des contrats de travail avec ses chauffeurs de taxi dont les conditions de travail et salariales seraient conformes aux dispositions prévues par le code du travail et les conventions collectives.

Uber refuse d’être un employeur et Uber n’investit pas non plus dans des taxis qui lui appartiendraient. En tant que service en ligne, UberProp met en contact, par l’intermédiaire d’une application sur smartphone ou bien par le biais d’internet, des clients et  des conducteurs disposant de leur propre voiture, et encaisse une commission allant jusqu’à 20% du prix de la course, qui lui aussi est fixé par Uber.

Un commerce très juteux, qui ne s’appuie pas seulement sur un usage créatif de la technologie digitale, mais avant tout sur l’exploitation à outrance de cette nouvelle génération de «chauffeurs de taxis». Ce sont eux et non Uber qui prennent en charge les investissements en capitaux – en l’occurrence, le véhicule ainsi que les frais de carburant et d’assurances – et qui font le travail, celui de transporter des clients à un prix, qui n’a rien à voir avec un salaire normal. Uber ne paie ni salaire, ni sécurité sociale. On ne peut concevoir de travail plus précaire.

Uber considère ses «chauffeurs de taxi» comme des «partenaires», qui sont «des travailleurs indépendants et qui ne sont donc pas des salariés». Ceci vaut également pour les soi-disant «chauffeurs avec voiture de location». Le fait qu’Uber, une start-up américaine, soit côté en bourse et qu’il vaille entre temps plus de 60 milliards de dollars démontre à soi seul à quel point ce modèle de commerce digital, avec une armée mondiale de dizaines de milliers d’indépendants, est lucratif. Des investisseurs comme Goldman Sachs, Google, Toyota ou l’Arabie Saoudite, qui ont investi chez Uber, font la file pour prendre leur part à cette magnifique exploitation.

Uber est dangereux et doit être combattu aussi bien au niveau politique qu’au niveau social. A savoir, d’une façon catégorique. Uber ainsi que d’autres «plateformes digitales» ont pour ambition de dénaturer les relations entre travail et capital, entre salariés et employeurs.

Parallèlement à l’attaque générale portée sur les contrats de travail ainsi que sur les conditions de salaires et de travail, il est également question de l’avenir des systèmes d’assurances sociales et du court-circuitage des représentations légales des salariés tout comme des droits syndicaux de négociation.

Retour au 19e siècle. Le chauffeur de taxi Uber doit apporter sa propre voiture, comme le mineur devait acheter son propre bois pour sécuriser les galeries. Et le journalier d’antan revit aujourd’hui comme journalier digital. Chaque client qui se réjouit à court terme de pouvoir profiter du dumping des prix à la course, participe à sa manière à la promotion de ce modèle de commerce et de travail qui, d’une manière ou d’une autre, empiétera tôt ou tard négativement, que ce soit sur sa vie sociale ou professionnelle. Tôt ou tard.

L’OGBL appelle le gouvernement à rester intraitable et à ne rien céder. Et, Uber n’étant que la pointe de l’iceberg, un renforcement du droit du travail s’impose. La lutte contre ce pseudo-statut d’indépendant doit jouir d’une priorité politique de premier ordre. De bons emplois et de bonnes conditions de travail doivent être protégés face au danger imminent d’une telle exploitation des salariés et de l’appauvrissement social de notre société.
Si, comme le mentionne la presse, le ministre Bausch a fait savoir d’un côté, que le gouvernement «n’est pas contre le principe de services de conduite de type Uber» et d’autre part, que «le gouvernement ne souhaite nullement du travail au noir et des pseudo-statuts d’indépendants sans sécurité sociale», l’OGBL doit faire remarquer au ministre qu’Uber ne serait pas Uber, si Uber n’était pas justement ce que le gouvernement ne souhaite pas avoir.

Parallèlement au renforcement de la législation nationale contre les pseudos-statuts d’indépendants, l’OGBL incite le gouvernement à défendre de manière offensive la nécessité de telles législations au niveau européen.

La discussion initiée par la Commission européenne au sujet d’un «pilier européen des droits sociaux» est une très bonne occasion à saisir pour le gouvernement en vue d’entamer une offensive sociale et progressiste: pour un bon travail et pour donner aux salariés au Luxembourg et en Europe des garanties de perspectives professionnelles et sociales.

La digitalisation de l’économie et de la société doit servir le bien-être des femmes et des hommes et non pas le profit des multinationales.

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Signature d’une nouvelle convention collective pour tous les salariés

$
0
0

saint_gobain_abrasives_vignetteL’OGBL et le LCGB ont signé récemment une nouvelle convention collective avec la direction de Saint-Gobain Abrasives. L’entreprise, spécialisée dans la production et la vente de machines et d’outils diamantés montés sur ces machines et destinés pour l’essentiel au domaine de la construction et des travaux publics, occupe environ 90 salariés.
La convention couvre une période de deux ans, du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2017.
Cet accord prévoit notamment les améliorations suivantes:
Augmentation salariale
•    Augmentation générale des salaires mensuels de tous les salariés de 25€ par personne et par mois au 1er janvier 2016;
•    Augmentation générale des salaires mensuels de tous les salariés de 20€ par personne et par mois au 1er janvier 2017.
Amélioration de la prime KPI calculée de façon trimestrielle.
Remplacement de l’assurance décès groupe par un autre dispositif de pension complémentaire de type épargne retraite avec contribution forfaitaire de l’employeur.

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Le département des Pensionnés de l’OGBL demande la gratuité des transports publics pour les «seniors»

$
0
0

transport_publicLors de sa réunion du 22 septembre 2016, le comité central du département des Pensionnés de l’OGBL s’est penché à la fois sur la situation politique et sociale actuelle au Luxembourg ainsi que sur la «semaine européenne pour la mobilité» à laquelle le Luxembourg participait du 16 au 22 septembre 2016.

Le moment fort de cette semaine d’actions a été la journée «In Town Without My Car» («En ville sans ma voiture»). Ce jour-là, les villes et communes participantes ont rendu une ou plusieurs zones de leur territoire accessibles uniquement aux piétons, cyclistes ainsi qu’aux transports publics.

Dans ce contexte, le département des pensionnés de l’OGBL tient tout d’abord à rappeler à François Bausch, ministre du Développement durable et des Infrastructures (ayant les transports dans ses attributions ministérielles), que celui-ci s’était engagé lors des dernières élections nationales à introduire la gratuité dans les transports publics.

Le département des Pensionnés doit malheureusement constater que le ministre, compétent en la matière, n’a jusqu’à présent pas encore mis en pratique cette promesse.

Au contraire, la situation s’est empirée. En l’occurrence, le prix de la «Carte Séniors» est passé de 50 euros à 100 euros par an. Cette augmentation a fait partie des mesures d’économies du «paquet pour l‘avenir», proposées et exécutées par le gouvernement afin d’«équilibrer» le budget de l’État. Une dégradation de plus que les pensionnés ont dû encaisser, alors même que ces mesures d’économies étaient largement superflues et qu’elles le restent.

Dans ce contexte et à l’occasion de la Journée internationale des personnes âgées qui se tient en ce 1er octobre, le département des Pensionnés de l’OGBL revendique que la «Carte Séniors» soit dès à présent mise à disposition, non pas au tarif de 2014, mais gratuitement. Une telle mesure permettrait non seulement à davantage de pensionnés d’utiliser à nouveau les transports publics, mais profiterait également à la préservation de l’environnent.

Communiqué par le département des Pensionnés de l’OGBL
le 30 septembre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Grande manifestation à Luxembourg contre CETA et TTIP

$
0
0

Plus de 5000 manifestants ont défilé le 8 octobre 2016 dans les rues de Luxembourg pour exiger que l’accord CETA ne soit pas ratifié, que les négociations menées dans le cadre du TTIP soient abandonnées tout en s’engageant pour un commerce mondial équitable et solidaire, dans l’intérêt des citoyen(ne)s d’Europe, du Canada et des Etats-Unis … mais aussi des pays dits en voie de développement.

Alors que le TTIP vacille, de nombreux gouvernements défendent toujours CETA, qui est l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. CETA devrait être adopté à l’automne de cette année … et entrer en vigueur! Il faut l’empêcher ! Car adopter CETA ne signifie rien d’autre que faire entrer le TTIP par la porte de derrière. Admettons que CETA entre en vigueur, et non le TTIP, les multinationales américaines délocaliseraient alors leur siège au Canada et obtiendraient ainsi tous les droits qui leur auraient été refusés par l’arrêt du TTIP.

Par ailleurs, alors que la société civile, par son engagement, a réussi à imposer que les parlements nationaux aient à s’exprimer sur CETA, il serait inacceptable que CETA entre en vigueur avant les votes des parlements. Les votes des parlements – et donc celui de notre Chambre des députés également – seraient réduits à une farce.

IMG_0052
IMG_0063
IMG_0074
IMG_0077
IMG_0082
IMG_0087
IMG_0089
IMG_0091
IMG_0096
IMG_0100
IMG_0103

 

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Entrevue avec la ministre de la Santé : l’OGBL obtient la sauvegarde du droit à la formation continue

$
0
0

entrevue_sante_12_10_2016A la demande de l’OGBL, la ministre de la Santé a récemment reçu une délégation du syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL dans le cadre du projet de loi relatif à la reconnaissance des qualifications professionnelles.

A de maintes reprises, le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL a exprimé des critiques concernant ce projet de loi qui prévoyait initialement, entre autre, la modification de certaines dispositions de la loi modifiée du 26 mars 1992 relative à l’exercice et la revalorisation de certaines professions de santé. Ces changements auraient signifié pour les professionnels de santé la suppression des 5 jours de congé de formation continue légalement garantis.

La formation continue est une priorité absolue pour les professionnels de santé dont l’OGBL est le premier représentant. L’objectif de la formation continue est d’atteindre une qualité de soins élevée dans un secteur hautement spécialisé et en permanente évolution en raison des progrès de la médecine et des actions thérapeutiques.

L’OGBL a rappelé dans ce contexte que le centre de formation continue DeWidong, créé en 2002 par les partenaires sociaux de la convention collective de travail du secteur hospitalier, constitue, grâce au principe de cogestion sur lequel il se fonde, depuis 14 ans une première référence en matière de formation continue.

La ministre a informé l’OGBL qu’une concertation a eu lieu entre le ministère de la Santé et le ministère de  l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette concertation a abouti à une modification du projet de loi précité, approuvée en commission parlementaire le 19 septembre 2016. Plus concrètement, le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Marc Hansen, a fait parvenir le 15 septembre 2016  une série de propositions d’amendements à la Chambre des députés visant à modifier certaines dispositions de l’article 73 du projet de loi en question, dont notamment les dispositions qui proposaient initialement d’apporter des changements en matière de formation continue.

Suite aux injonctions de la part des professionnels de santé et de leur syndicat OGBL, il est finalement proposé de maintenir le droit à la formation continue.

Le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL salue qu’une telle dégradation envers les salariés du secteur et envers la qualité des soins ait pu être évitée.

De même, en ce qui concerne la caducité de l’autorisation d’exercer, toutes les questions ont trouvé des réponses satisfaisantes. En effet, la loi relative aux professions de santé sera complétée de deux points supplémentaires, rendant caduque l’autorisation d’exercer si le salarié se trouve dans une phase d’inactivité supérieure à 2 ans. Il s’agit là de l’introduction d’un parallélisme par rapport aux médecins et pharmaciens.

La ministre a en outre confirmé que cette caducité ne sera pas effective si un lien au travail persiste comme par exemple lors d’un congé parental ou lorsque des professionnels de santé sont détachés au sein de leurs établissements pour des missions autres que des soins, notamment les délégués du personnel, mais aussi les salariés détachés au PRN, à la qualité des soins, au dossier informatisé, etc.

Toute discrimination entre salariés reste donc exclue.

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 13 octobre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Création du Conseil syndical interrégional de la Grande Région

$
0
0

manif_schengen_11_10_2016_1Réunis le 11 octobre 2016 à Remich au CEFOS, huit organisations syndicales de la Grande Région (pour l’Allemagne: le DGB; pour la Belgique: la FGTB et la CSC; pour la France: la CGT, la CFDT et la CFTC; pour le Luxembourg: l’OGBL et le LCGB) ont fondé ensemble une nouvelle structure commune visant à donner un nouvel élan à la collaboration syndicale transfrontalière dans la région: le Conseil syndical interrégionale de la Grande Région.

Les huit organisations ont également manifesté le même jour symboliquement à Schengen pour un changement de politique économique et sociale dans l’Union européenne et pour le maintien de la libre circulation dans l’Union (accord de Schengen).

La collaboration syndicale transfrontalière a une longue histoire dans la région européenne constituée par l’ancienne région Lorraine, le Grand-Duché de Luxembourg, la Province de Luxembourg, la région de Trèves et la Sarre. Le premier conseil syndical interrégional a été créé en 1976 dans cette région. Il s’agit du Conseil syndical interrégional Sarre-Lor-Lux-Trèves/Palatinat Ouest qui est tout simplement la première structure de la sorte à avoir vu le jour sur le continent. En 1983 a été créé l’Interrégionale des trois frontières autour du Pôle européen de développement (PED) dans la région d’Athus (B), Longwy (F) et Rodange (L).

CSIGR_3 Par la suite, les autorités politiques de la Lorraine, du Luxembourg, de la Rhénanie-Palatinat, de la Sarre, de la Wallonie et de la Communauté germanophone de Belgique ont créé des structures politiques (Sommet de la Grande Région, Conseil parlementaire interrégional, Comité économique et social de la Grande Région,…). La collaboration syndicale interrégionale a pris en compte cette situation en créant la plateforme syndicale de la Grande Région regroupant les organisations syndicales adhérentes aux deux CSI.

CSIGR_2Suite à cette expérience et pour mieux adapter le travail syndical transfrontalier au développement de la Grande Région et aux besoins des travailleurs dans la région, les structures syndicales des confédérations syndicales adhérentes à la Confédération européenne des syndicats (CES) actives dans la Grande Région ont décidé de fonder le 11 octobre 2016 le Conseil syndical de la Grande Région (CSIGR) dans le respect des principes, du programme et des statuts de la CES. La CSIGR remplace et succède au Conseil syndical interrégional Sarre-Lor-Lux-Trèves/Palatinat Ouest et à l’Interrégionale des trois frontières.

La CSIGR a pour objectif de défendre les intérêts des travailleurs frontaliers dans la Grande Région par rapport aux politiques européennes et interrégionales.

CSIGR_5La CSIGR défend et promeut les intérêts des travailleurs de la Grande Région par rapport aux politiques mises en œuvre par les exécutifs politiques de la Grande Région. La CSIGR est l’interlocuteur syndical des institutions de la Grande Région. Il coordonne et soutient les activités des représentants syndicaux dans les institutions de la Grande Région.

Notons que la présidence du nouveau CSIGR revient à Jean-Claude Bernardini, membre du bureau exécutif de l’OGBL, élu à cette occasion et qui succède ainsi à Jacky Duhaut, qui a présidé le Conseil syndical interrégional Sarre-Lor-Lux-Trèves/Palatinat Ouest au cours des trois dernières années.

Lors de la manifestation qui s’est déroulée le même jour à Schengen, les organisations syndicales ont exiger l’abandon de la désastreuse politique d’austérité néolibérale qui est responsable du démantèlement de nos systèmes de protection sociale et de nos services publics, de l’accroissement des inégalités et de la stagnation, voire de la réduction du revenu réel de beaucoup de salariés.manif_schengen_11_10_2016_4

La fermeture des frontières que d’aucuns prônent aussi dans la région ne conférera pas plus de sécurité, mais rendra les conditions de vie et de travail de beaucoup de travailleurs, notamment des frontaliers, plus difficiles et ne résoudra en rien la crise sociale et économique dont sont victimes les travailleurs et leurs familles, bien au contraire.

Pour sortir de la crise il faut :

  • augmenter les salaires et garantir des pensions décentes
  • protéger l’emploi, s’opposer à la croissance des emplois précaires et garantir des emplois décents, notamment aux jeunes
  • renforcer le droit du travail et plus particulièrement le droit syndical
  • stopper la désindustrialisation rampante de notre région qui est sacrifiée sur l’autel de la globalisation de l’économie
  • lutter contre toutes les formes de dumping social
  • maintenir, voire redévelopper un système de protection sociale de haut niveau.


Communiqué par l’OGBL
le 14 octobre 2016
Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Açomonta en faillite : le dernier chapitre d’une longue histoire

$
0
0

L’OGBL a reçu le 13 octobre 2016 la plupart des 17 salariés concernés par la faillite de l’entreprise de construction Açomonta, pour les informer de leurs droits et des mécanismes de protection existant dans le cadre du dépôt de bilan de leur société.

Cette faillite constitue un moment de détresse supplémentaire pour ces salariés qui ont déjà vécu des moments funestes par le passé.

Rappelons que déjà en 2013, l’OGBL avait dénoncé publiquement la société Açomonta pour son non-respect à répétition de la convention collective de travail et des règles de détachement des travailleurs étrangers. Des situations graves qui ont donné lieu à plusieurs procès devant les tribunaux, dont certains sont toujours en cours.

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 14 octobre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Séance académique «100 Joer fräi Gewerkschaften» (19 octobre 2016) – Le discours d‘André Roeltgen, président de l‘OGBL

$
0
0

100 Joer fräi Gewerkschaften (1916-2016)
Séance académique, Campus Belval den 19 Oktober 2016 

Ried vum André Roeltgen, President vum OGBL

Altesse Royale,

E ganz grousse Merci un Iech, datt Dir haut hei sidd, fir mat eis ee ganz besonnesche Festdag ze feieren. De Festdag vum 100ste Gebuertsdag vun de fräie Gewerkschaften hei zu Lëtzebuerg. Äert Kommen ass fir eis eng ganz grouss Éier, well et ënnersträicht d’Bedeitung déi Dir dësem historeschen Evenement beimoosst. Äer Präsenz ass den Ausdrock dofir, datt et ganz wichteg Momenter gëtt, wou een zesumme kënnt, fir dat gemeinsam ze feieren an ze wierdege, wat fir d’Entwécklung vun eisem Land a vun eisem Zesummeliewen vu grousser Bedeitung ass. Et ass den Ausdrock vum géigesäitege Respekt an e wichtegt Zeeche fir d’Zesummeschaffen am Interesse vun eisem Land a vun alle Mënschen, déi an eisem Land liewen a schaffen.

Här President vun der Chamber,

Här Premier Minister,

Madame an Häre Ministeren,

Dir Dammen an Hären Deputéiert,

Här President vum Staatsrot,

Dir Häre Botschafter a Botschaftsvertrieder,

Dir Dammen an Häre Buergermeeschteren a Scheffen,

Léif Éieregäscht aus Wirtschaft a Gesellschaft,

Léif Gewerkschaftskollegen aus dem Ausland an vun de lëtzebuergesche Gewerkschaftsorganisatiounen,

Och un Iech riichten ech ee grousse Merci fir Är Präsenz. Dir ënnersträicht domat Är Undeelnam un deem wichtegen Evenement vun haut. Eng Präsenz déi mir als OGBL ganz héich ze schätze wëssen, a mir si frou mat Iech deen Dag ze feieren, wou eis Gewerkschaft mat hirer Vergangenheet e grousse Rendez-vous huet.

Léif Gewerkschaftler, léif Kolleginnen a Kollegen vum OGBL,

Och un Iech ee grousse Merci, datt Dir haut hei sidd fir de Gebuertsdag vun eiser Organisatioun ze feieren. Ech sinn net nëmme frou Iech als Vertrieder vun de Sektiounen, vun den Departementer a vun de Berufssyndikater vum OGBL begréissen ze kënnen. Et ass mir och ganz wichteg Iech ze soen, datt et fir mech eng ganz besonnesch Éier ass, datt ech dee vun Iech dierf sinn, deen an Ärem Numm an am Numm vun all eise Memberen d’Festried zum Honnerste vun eiser Gewerkschaft halen dierf.

Altesse Royale, léif Éiregäscht, léif Gewerkschaftler,

Eng Festried muss direkt dat uschwätzen an an de Virdergrond stelle, wat dat Bedeitungsvollst, dat Wichtegst vun där Organisatioun ass, déi ee feiert. Den éischte Gedanken deen engem dobäi spontan afällt, ass natiirlech dee vun der erausragender Roll déi d’fraï Gewerkschaft, vum OGBL bis zréck zu senge Virgängerorganisatioune fir d’Verbesserung vun den Aarbechts- a vun de Liewensbedéngunge vun de schaffende Leit gespillt huet an och weider spillt. Eis Organisatioun huet d’lëtzebuerger Sozialgeschicht net nëmme matgeschriwwen, si wor zu allen Zäiten de Motor, déi dreiwend Kraaft fir de soziale Fortschrëtt an eisem Land.

Mä esou richteg dee Gedanken och ass, esou falsch ass e fir d’Ergräife vum Kär a vum Häerz vun eiser Organisatioun. De richtege Gedanken ass bei deenen 10000de Gewerkschaftler, Fraen a Männer, déi an de vergaangenen 100 Joer déi Mënsche woren, déi eis Gewerkschaft gegrënnt a Schrëtt fir Schrëtt opgebaut hunn. An déi solidaresch Hand an Hand, Säit u Säit, hir Organisatioun all Dag agesat hunn, an do feelt keen eenzegen Dag, fir fir sech, fir hir Familljen a fir d’schaffend Leit e bessert Liewen ze erkämpfen.

Si stinn am Mëttelpunkt vun eiser Feier. Si sinn et, déi et verstanen hunn, datt een als Salarié, deem säin eenzegt Kapital seng Aarbechtskraaft ass, déi ee verkafe muss, fir liewen ze kënnen, nëmmen dann e gesellschaftlechen Afloss op seng sozial Situatioun ka kréie, wann ee seng Vereenzelung, säin isoléiert sinn iwwerwënnt, an deem ee sech mat aneren zesummendeet, fir als organiséierte Kollektiv vun de schaffende Leit, en anert Wuert fir Gewerkschaft, wirksam seng Aarbechts- a Liewensinteressen an der Gesellschaft ze vertrieden an duerchzesetzen.

Si sinn et, déi zu 10000tausende mat hirem Bewosstsinn, mat hirem Engagement, mat hirer Motivatioun an hirem konsequente Wëllen 100 Joer Sozialgeschicht geschriwwen hunn an eng onofhängeg, demokratesch a kampfstaark Gewerkschaft obgebaut hunn. Hinne soll dës akademesch Sëtzung gewidmet sinn, hinne gëllt eise ganz grousse Merci an eise ganz grousse Respekt.

Vill vun deenen 10000den aktive Gewerkschaftler kenne mer haut net méi. Weder hir Nimm nach hir Persoun a Perséinlechkeet. An awer sinn a bleiwe si en Deel vun eis, en Deel vun eisem kollektive Bewosstsinn an vun eisen Iwwerzeegungen. Si liewen och weider duerch hirt Wierken, e Wierke materialiséiert an der Existenz vun der Gewerkschaft vun haut, e Wierke  verankert an allen Errongenschaften, déi si mat hirer Gewerkschaft duerchgesat hunn.

A si liewe weider mat deene Gewerkschaftler, déi an hirem Numm eng féierend Roll an der Gewerkschaft iwwerholl hunn. Wa Kréiesch Pier, de Schortgens Jang, de Bausche Jemp, de Kréiesch Tun, de Bievesch Nic, de Weissen Tun oder de Casteg nach génge liewen an haut den Owend bei eis wieren, da wären hir Gedanke bei all deenen, déi mat hinnen zesummen zu hirer Zäit eis gemeinsam Saach weiderbruecht hunn.

Altesse Royale, léif Eieregäscht, léif Gewerkschaftler,

An deene leschten honnert Joer huet sech eis fräi Gewerkschaftsbeweegung staark verännert. Bliwwen ass hir Grondmissioun, bliwwen ass och d’Prinzip vun hirer Fräiheet, nämlech onofhängeg ze sinn, well weder konfessionnell nach parteipolitesch gebonnen, nach materiell ofhängeg, well finanzéiert iwwert déi monatlech Beiträg vun hire Memberen.

Wat geännert huet, ass hir lafend Upassung un d’Entwécklung vun der kapitalistescher Wirtschaft a Gesellschaft, un déi weider Ausgestaltung vum Verhältnis tëscht Kapital an Aarbecht an un déi bedeitend a villfälteg Roll, déi d’Politik an de Staat an der Organisatioun vum gesellschaftleche Liewe mëttlerweil ageholl hunn.

Eis Gewerkschaft ass ni stoe bliwwen. Si huet et färdeg bruecht, d’Zeeche vun der Zäit ëmmer erëm rechtzäiteg ze erkennen a mam Wandel vun der Gesellschaft matzegoen. 1916, matten am 1. Weltkrich ass als Äentwert op déi deemoleg katastrophal Versuergungslag vun der Bevölkerung an op déi inhuman Aarbechts- a Lounkonditiounen am Biergbau an an der Industrie eis Gewerkschaft gebuere ginn.

D’Prinzip vun der Industriegewerkschaft als kampfstaark Massenorganisatioun wor déi nei Qualitéit, déi vun do un hire Wee gaangen ass. Am éischte Moment nach zweegliddreg, ass et schons 4 Joer duerno 1920 zur Fusioun an de Lëtzebuerger Bierg- a Metallindustrieaarbechter-Verband komm. Vill Aarbechtskämpf si gefouert ginn. Et goufen Erfollger, mä et goufen och Nidderlagen, déi déi jonk Beweegung zeréckgehäit hunn. Mä gebrach konnt se bis haut net méi ginn, wann een Abstraktioun mecht vun de 4 Joer am 2. Weltkrich, wou d’Nazie während der Okkupatioun vun eisem Land eis Gewerkschaft ausgeschalt haten.

Dës 4 Joer vum faschistesche Verbuet vun eiser Gewerkschaft sinn eist lëtzebuergescht Beispill dofir, datt nëmmen an enger Welt vu Fridden an Demokratie sech eng fräi Gewerkschaft entfale kann. Eng Gewerkschaft kann ouni gewerkschaftlech Fraïheeten a gewerkschaftlech Vertriedungs- a Verhandlungsrechter net fonctionnéieren. An dës Fräiheeten a Rechter hu misste géint de Widerstand vu Patronat a Politik schwéier erkämpft ginn.

Et soll haut drun erënnert ginn, datt et ganzer 20 Joer gedauert huet, bis endlech der Gewerkschaftsbeweegung, no enger Massendemonstratioun, d’gesetzlech d’Recht zougestane ginn ass, fir als Gewerkschaft d’Aarbechts- an d’Lounbedéngunge mam Patronat ze verhandelen.

D’Schafung am Joer 1936 vum Conseil National du Travail als éischt paritéitesch zesummegesaten Schlichtungsinstanz wor net nëmmen eng ganz wichteg Etapp op eisem laange Wee fir d’gesetzlech Unerkennung vun der Gewerkschaft, mä et wor gläichzäiteg en éischte Schrëtt a Richtung vun engem Modell vu gesetzlech geregelte Verhandlungs- a Vertragsbezéiungen tëscht Gewerkschaften a Patronat.

Et wor d’Virform vum éischte Kollektivvertragsgesetz dat – obwuel deemols schons gefuerdert – eréischt no 30 weidere Joeren duerchgesat konnt ginn, an et wor och d’Virform vun dem Tripartite Koordinatiounscomité, deen am Verlaf vun der Stolkris Enn de 70-ger Joeren entstanen ass.

Mat deem klengen historeschen Exkurs wëll ech eisen Historiker vun haut den Owend, den Denis Scuto, net ëm een Thema méi liicht maachen, mä ech wëll op d’Gebuert an d’Entwécklung vun deem Modell vu gesetzlech verankerte Sozialbezéiungen an Institutiounen hiweisen, deen nach haut seng Gültegkeet huet.

Zënter senger Grënnung am Joer 1979 huet den OGBL sech zum lëtzebuerger Modell vun der sozialer Partnerschaft, zu senge Gesetzer an Institutioune bekannt. En huet sech dozou bekannt, well dëse Modell eisem Land während Joerzéngten de soziale Fortschrëtt fir déi schaffend Leit bruecht huet, d’Wirtschaft bléie gelooss huet an de soziale Fridde geséchert huet.

Mä eng fräi Gewerkschaft wär net fraï, wa si sech net méi der Fro stelle géif, wéi wäit een als Gewerkschaft zum sozialen a gesellschaftlechen Uerdnungsfaktor wëll ginn, wéi déif d’Abannen an e sozialpartnerschaftleche Modell däerf goen, fir net seng eege Missioun, Identitéit an Handlungsfähegkeet a Fro ze stellen. Dat ass keng theoretesch Fro, mä eng ganz praktesch an zugläich strategesch, well d’Äentwert dodrop zu all historeschem Zäitpunkt ontrennbar mat der Analys verbonnen ass, op ee bestëmmte Modell vu soziale Bezéiungen nach weider zum gewënschten Zil féiert. Nämlech deem vun der Ofsecherung an der Entwécklung vum soziale Fortschrëtt an der sozialer Gerechtegkeet an der Gesellschaft.

Leider huet déi Fro an de leschte Joeren u Pertinenz gewonnen. Déi dominant Politik an Europa setzt weiderhin d’Kaart op ee liberale Wirtschaftsmodell, dee wéi eng Dampwalz iwwert d’europaësch Sozialmodeller fiert an dee souwuel zu enger ëmmer méi ausgeprägtener Schieflag bei der Verdeelung vum gesellschaftleche Räichtum, wéi och zu enger geféierlecher Verschiebung vun de gesellschaftleche Kräfteverhältnisser féiert. Den europäesche Sozial- a Wohlfahrtsstaat huet déif Rëss kritt. Wee schwetzt nach vu sozialer Maartwirtschaft? Déi europäesch Staaten dumpe sech lounméisseg, sozial a fiskalesch ee géint deen aneren nidder. Dat ass déi falsch Politik, well esou kann ee kee gemeinsamt Europa zum Wuel vu senge Bierger opbauen. Déi, déi et zougelooss hunn, datt ee Véirel vun de Mënschen an Europa an Aarmut lieft oder dem Risiko vun der Aarmut ausgesat ass, sinn déi déi d’Responsabilitéit droe fir déi politesch Krisesymptomer, déi an Europa mat enger erschreckender Vitesse wuessen.

Ech muss vum Brexit schwätzen, deen net hätt dierfte passéieren an dee verhënnert hätt kënne ginn. Ech muss vun de soziale Katastrophen a Griechenland an an anere Länner schwätzen, déi och verhënnert hätte misse ginn an déi dringend no enger sozial fortschrëttlecher Äentwert verlaangen. Ech muss vun der politischer Kris an der Flüchtlingsfro schwätzen, wou Europa, dat sech ëmmer als eng Plaz vum Respekt vun de Mënscherechter verstanen huet, d’Genfer Flüchtlingskonventioun a Fro stellt. An ech muss vum Virmarsch vun all deenen nationalistesch-populistesche, friemefeindleche, rassisteschen a rietsextreme Kräften a Partei schwätzen, déi Gëft si fir ‘Demokratie an de soziale Fortschrëtt an eiser Gesellschaft.

Altesse Royale, léif Eieregäscht, léif Gewerkschaftler,

Et muss een sech haut dem grousse Problem vun der Gestaltung vun de soziale Bezéiunge stellen. Um europäesche Plang ginn et beim sozialen Dialog ëmmer méi grouss Defiziter.

An och hei zu Lëtzebuerg sinn an de leschte 15 Joer Rëss am sozialen Dialog entstanen, déi mer ganz eescht huele sollen. Vun 2006 bis 2012 ass de Koordinatiounscomité Tripartite mëssbraucht gi, fir stänneg Ugrëffer op eisen nationale System vun der Loungestaltung ze féieren.

Ouni den OGBL wär haut den Indexsystem net méi deen, deen en ass. Eis Gewerkschaft huet seng Demontage verhënnert an huet esou gläichzäiteg verhënnert, datt de lëtzebuerger Modell vun der dezentraler kollektiver Tarifverhandlung an de Betriber, an anere Wierder eist Kollektivvertragswiesen a säi Gesetz ënnert d’Rieder komm sinn. Déi nei Regierung huet den Eescht vun der Situatioun verstanen an 2014 d’Noutbrems gezunn, eng wichteg Décisioun déi bis haut leider op der Patronatssäit net unerkannt gëtt.

A welch Ausmoossen hätt de Sozialofbau an der, 2010 vun der leschter Regierung lancéierter Austeritéitspolitik kritt, wann net eis Gewerkschaft den aktive Widerstand dogéint organiséiert hätt. Et wor eis Organisatioun déi d’Initiativ vun der Massendemonstratioun vun den 30000 den 16. Mee 2009 an der Stad geholl huet, déi d’Oppositioun am Joer 2014 géint den Zukunftspak ugefouert huet an déi ab Enn 2015 d’Kampagne fir e bessert Akommes a besser Aarbecht – besser bekannt ënnert dem Numm “E Sozialpak fir Lëtzebuerg” – op d’Schinn gesat huet.

An de Joeren 2010 bis 2011 huet de Wirtschafts- a Sozialrot seng schwéierst Kris zënter senger Aféierung duerchgemaach, eng Kris vun där ee sech bis haut nach net esou richteg erholl huet. Belaaschtend fir d’sozial Bezéiungen ass och d’Scheitere vu wichtege Verhandlunge mam Patronat wéi ënner anerem iwwert d’Matbestëmmung an de Betriber oder iwwert d’gesetzlech Reform bei den Aarbechtszäiten.

An negativ wierke sech virun allem och déi sech heefend Versich vum Patronat aus, d’Gewiicht vun eisem Kollektivvertragswiesen ze schwächen oder d’Aféierung vun neie Kollektivverträg virun allem an den neie Wirtschaftsberaïcher hei zu Lëtzebuerg ze verhënneren.

A Präsenz vu ville Vertrieder vun de sougenannte “forces vives” vun eisem Land ass et mir haut wichteg ze ënnersträiche, wéi zentral d’Fro vun de soziale Bezéiungen an de kommende Joeren wäert ginn. Wann et em de sozialen Dialog an em de sozialen Fridde geet, sti mer an enger “responsabilité partagée”.

Mir bewäerten et als positiv, datt déi nei Regierung elo eng Richtung ageschloen huet, déi mer leider um europäesche Plang vermëssen, nämlech eng forcéiert ëffentlech Investitiounspolitik fir d’wirtschaftlech an d’sozial d’Zukunft vum Land kombinéiert mam Verzicht op ee weidere Sozialofbau an op weider Austeritéit. Déi Politik muss an de kommende Joere fortgesat an duerch soziale Fortschrëtt verdéift ginn.

Eng grouss Erausfuerderung wäert – niewend all deem wat ech schons ugesprach hunn – d’Gestaltung vun de sozialen Diskussiounen a Verhandlungen am Kontext vum Iwwergank an der Transitioun zur digitaler an der karbonfräier Gesellschaft sinn, een Iwwergank an eng Transitioun, déi eis viru grouss wirtschaftlech, sozial an demokratesch Aufgabe stellen. An dat souwuel um europäesche wéi um nationale Plang.

Altesse Royale, léif Eieregäscht, léif Gewerkschaftler,

100 Joer fräi Gewerkschaftsbeweegung si Synomym fir 100 Joer Antrieden a Kämpfe fir e bessere Loun a fir besser Aarbechtszäiten. Wee fir Loun schaffe geet, verkeeft net nëmme seng Aarbecht, mä e verkeeft och seng Zäit. Eisen Numm ass ontrennbar verbonne mam Kampf fir d’Begrenzung, fir d’Verkierzung a fir eng gutt Organisatioun vun der Aarbechtszäit. Wéi no hu mir eis gefillt mat deene Gewerkschaftler, déi virun honnert Joer den 8- Stonnen-Dag duerchgesat hu, wéi mir viru kuerzem fir ee bessert PAN-Gesetz agetratt sinn.

A jiddereen hei am Sall weess, datt am Verlaf vun der weiderer Entwécklung an der Digitaliséierung vu Wirtschaft a Gesellschaft d’Aarbechtszäit an all hire Facetten an och an hirer Verdeelung en zentralt Thema wäert sinn. Den technologesche Fortschrëtt muss an den Déngscht vum Mënsch a vun der Allgemengheet gestallt ginn. Gutt Aarbecht an Ausbildung fir jiddereen, Verkierzung vun der Aarbechtszäit an eng gutt Harmoniséierung vun Aarbechtszäit a Liewenszäit mussen zur deklaréierter Prioritéit ginn.

Altesse Royale, léif Eieregäscht, léif Gewerkschaftler,

An den honnert Joer vun enger Gewerkschaft ginn et besonnesch Deeg. Dat sinn déi Deeg vun de ganz grousse Rendez-vousë mat der Geschicht. Deeg déi Sozialgeschicht geschriwwen hunn, Deeg déi eis fräi Gewerkschaftsbeweegung geprägt hunn an déi Afloss op hir weider Entwécklung geholl hunn. Wéi beispillsweis den 9. Oktober 1973, den Dag vum Generalstreik an der Groussdemonstratioun vum LAV mat 30000 Aarbechter an der Stad. Deen Dag steet fir d’Erhéijung vum Mindestloun, fir d’Aféierung vun der 5. Urlaubswoch, fir méi Matbestëmmung an de Betriber an e steet virun allem och fir d’Moderniséierung a fir d’Stäerkung vun den ëffentlech-solidaresche Sozialversecherungen zu Lëtzebuerg.

D’Geschicht vun eiser Gewerkschaft ass ontrennbar verbonne mat eisem permanenten Antriede fir e staarkt ëffentlecht a solidarescht Versecherungswiesen. An enger Zäit vum politischen an ideologeschen Drock géint déi ëffentlech Sozialversecherungen ass et mir haut besonnesch wichteg hir enorm Bedeitung erfirzehiewen.

Staark ëffentlech Sozialversecherungen, staatlech Sozialleeschtungen an ëffentlech Déngschtleeschtunge sinn onersetzlech fir de fundementale Bedierfnisser an Interesse vun der Bevëlkerung am allgemengen, a vun de schaffende Leit an hire Familljen gerecht ze ginn. Si sinn den Hiewel an eisem Kampf géint d’sozial Inegalitéit a si stabiliséieren eis demokratesch Gesellschaft. Wa se schwaach ginn, da maache se d’Diren op fir genee déi politesch Beweegungen a Parteien, déi all gesellschaftlechen an demokratesche Fortschrëtt a Fro stellen.

Ech hu vun de wichtegen Datumer geschwat. An do däerfe mer natiirlech d’Joer 1979 net vergiessen. D’Joer vun der Grënnung vum OGBL. Ënnert dem Impuls vum LAV ass deemols probéiert ginn d’Eenheetsgewerkschaft an d’Liewen ze ruffen. D’Objektiv fir déi eenzel gewerkschaftlech Organisatiounen zu enger eenzeger Organisatioun ze vereenege, konnt deemols wéi mer wëssen nach net erreecht ginn.

An awer. Duerch d’Grënnung vum OGBL ass et an der fraïer Gewerkschaftsbeweegung zu der gewerkschaftlecher Eenheet vun den eenzelne privat- an ëffentlechrechtlechen Aarbechtsstatuter komm, et ass eng Dynamik entstanen, déi bis haut ongebrach ass.

No der Grënnung vum OGBL ass deemols vun anere Gewerkschafte probéiert ginn dem OGBL seng national Repräsentativitéit bei de Privatbeamten a Fro ze stellen. Dat wor vu kuerzer Dauer, well schons an de 90-ger Joeren den OGBL, och bei de Privatbeamten zur stäerkster Gewerkschaft ginn ass.

An nodeem eis historesch Fuerderung fir déi gesetzlech Gläichbehandlung vun den Aarbechter a Beamten, nämlech d’Eenheetsstatut, am Joer 2008 Wiirklechkeet ginn ass, ass déi féierend Positioun vun eiser fräier Gewerkschaft hei zu Lëtzebuerg ëmmer méi kloer ginn.

Bei de Sozialwalen 2008 an 2013 hunn d’Salariéen hei am Land sech fir déi absolut Majoritéit vum OGBL an der neier Salariatskummer an domat och an der Vertriedung op Gewerkschaftssäit an de Sozialversecherungen ausgeschwat.

Altesse Royale, léif Eieregäscht, léif Gewerkschaftler,

Ee Gedanken, deen déi fräi Gewerkschaftsbeweegung vun Ufank un a sech gedroen huet, ass dee vun der gewerkschaftlecher Eenheet. An dat ass och am Joer 2016 nach ëmmer de Fall. Mir hunn eng Regierung, mir hunn eng UEL, a mir hu weider eng gespalten an zersplittert Gewerkschaftsszen. Dat gëtt kee Sënn méi. D’Vielfalt, d’Komplexitéit, d’Breed an d’Déift vun den Erausfuerderungen an der Betribswelt an an der Gesellschaft, deene sech haut a muer d’Gewerkschaftsbeweegung stelle muss, ruffen eis zur Eenheet op.

All Dag, wou mer d’Eenheetsgewerkschaft nach net verwiirklecht hunn, ass en Dag méi vun iwwerflësseger Verschwendung vu Mëttelen a virun allem vu Blockéiere vu grousse Potentialitéiten. Potentialitéiten déi d’Gewerkschaftsbeweegung am Interessi vun de schaffende Läit engagéiere kéint, wa se net gespalt wier. Wéiwill méi staark a méi efficace wiere mer haut, wa mer déi lescht 37 Joer net an dëser Saach verluer hätten? Verschiddener wäerten dës Wierder als Provokatioun empfannen, mä dat ännert näischt un der Realitéit an un der objektiver Noutwendegkeet.

Altesse Royale, léif Eieregäscht, léif Gewerkschaftler,

Mir sinn haut zu iwwer 72000 a mir kommen aus alle Wirtschaftsberaïcher an aus alle Professiounen. Mir si stolz op déi 27000 Fraen, déi sech haut mat hirer Organisatioun fir hir Rechter a fir hir Gläichhheet an der Aarbechtswelt an an der Gesellschaft asetzen. A mir si stolz op eis 28000 Grenzgängerkolleginnen a -kollegen, déi de Wee an eis Reihe fond hunn, an dei sech haut mat hire lëtzebuergeschen an auslänneschen Aarbechtskollegen a -kolleginnen, déi hei zu Lëtzebuerg liewen a schaffen, a mat eise méi wéi 2000 gewielte Personaldelegéierten, déi sech Dag fir Dag de Problemer a Konflikter an de Betriber an an der Gesellschaft stellen a fir Léisungen antrieden, fir datt sech hirt Liewen an dat vun hire Famillje Stéck fir Stéck verbessert.

Ouni all dës Männer a Fraen, op jonk oder al, ob Salarié oder Pensionnär ass eng lieweg Demokratie an de soziale Fortschrëtt an eisem Land net denkbar.

En däitschen Theolog sot eemol, datt d’Geschicht net nëmmen eppes ass wat passéiert ass, mee eppes wat sech opgeschicht huet, et ass de Buedem op deem mer stinn an op deem mer bauen. Eise Buedem sinn 100 Joer Gewerkschafts- a Sozialgeschicht. Ee ganz staarkt Fundament net nëmme fir eis Aufgabe vun haut, mä virun allem och fir déi, déi op eis waarden. An den OGBL ass eng Gewerkschaft mat Visounen, a wee Visounen huet, deen huet och eng Zukunft. An eis Visioun ass déi vum Fridden, vun der Demokratie a vum Wuelstand fir jiddfereen. Hei zu Lëtzebuerg an iwwerall op der Welt.

Nach eng Kéier ee ganz grousse Merci fir Är Präsenz.

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Signature du plan social chez J.P. Morgan Bank Luxembourg SA

$
0
0

Ce mercredi 19 octobre 2016, les représentants du personnel de l’entreprise, les syndicats LCGB-SESF, ALEBA et OGBL-SBA, et la direction de J.P. Morgan Bank Luxembourg SA ont trouvé un accord sur les modalités d’un plan social.

Le 27 septembre, la banque avait annoncé son projet de licenciement collectif supprimant 105 emplois sur les 475 que compte l’entreprise suite à la délocalisation d’une part, vers Edinbourg pour les activités de « Fund Accounting » et d’autre part, vers l’Inde pour les activités de « Transfer Agency ».

Lors des négociations, les syndicats et les représentants du personnel ont fait diverses propositions en vue d’essayer de limiter le nombre des licenciements. Au terme du délai de 15 jours de négociations prévu par la loi, le nombre de salariés concernés par le licenciement collectif a pu être réduit de 105 à un maximum de 93 ; principalement grâce à des redéploiements en interne. Des efforts se poursuivront dans les semaines à venir pour essayer de diminuer encore ce nombre.

Les syndicats et les représentants du personnel ont pu obtenir, dans le cadre de ce plan social, diverses mesures d’accompagnement sociales et financières en faveur des salariés qui seront licenciés. 

Parmi ces mesures, citons : des indemnités extra-légales liées à l’âge et à l’ancienneté du salarié, une indemnité liée à la situation familiale du salarié, des possibilités de préavis prolongés pour les salariés n’ayant pas retrouvé de travail au terme du préavis légal, un budget permettant de réaliser un outplacement ou de la formation, …

Communiqué par les syndicats LCGB-SESF, ALEBA et OGBL-SBA
Luxembourg, le 19 octobre 2016

 

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Le comité quadripartite qui se réunit le 26 octobre doit proposer une fois pour toutes des mesures ciblées

$
0
0
  1. L’OGBL revendique le désengorgement définitif des services d’urgence

Depuis de nombreuses années, les représentants de l’OGBL ne cessent, lors des réunions du comité quadripartite présidé par le ministre de la Sécurité sociale, de revendiquer la mise en place d’une meilleure organisation des structures médicales d’urgence, afin de les désengorger au sein des hôpitaux du pays.

Hélas, l’OGBL ne peut que constater que lesdites interventions n’ont toujours pas été suivies d’effets concrets. Lors de la réunion du comité quadripartite qui s’est tenue à l’automne 2015, il avait été retenu de mettre en place un groupe de travail avec tous les acteurs en vue de trouver des solutions à ce problème. A la connaissance de l’OGBL, ce groupe de travail s’est rencontré à deux reprises jusqu’à présent. Ces réunions n’ont donné lieu qu’à des tours de table venant exposer les problèmes et les visions politiques en vue d’atteindre l’objectif fixé.

Dans ce contexte, l’OGBL avait relancé sa proposition visant à intégrer les maisons médicales au sein des établissements hospitaliers, voire de renforcer la collaboration entre maison médicale et service d’urgence. Ceci aurait comme avantage de simplifier la coordination des cas d’urgence (qui seraient orientés soit vers le service d’urgence, soit vers la maison médicale) ainsi que de simplifier la prise en charge des patients. On peut citer comme exemple la clinique pédiatrique du CHL, mieux connue sous le nom «Kannerklinik», qui depuis le 24 juillet 2015 a intégré la maison médicale pédiatrique. L’OGBL estime qu’une coordination entre les structures ne pourrait être que favorable et bénéfique pour les patients.

Or, mise à part l’annonce faite par le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, après le vote de l’enveloppe budgétaire globale pour les établissements hospitaliers portant sur les années 2017-2018 — à savoir que ce budget sera majoré de 2 millions d’euros permettant aux établissements hospitaliers de pouvoir réorganiser au mieux leurs services d’urgence — aucune mesure concrète visant à atteindre cet objectif n’a été présentée jusqu’à présent.

L’OGBL a le sentiment qu’aucun concept n’est prévu dans le cadre de la mise en place de ces dotations financières supplémentaires accordées par l’enveloppe budgétaire globale.

  • L’OGBL exige que des mesures précises et efficaces soient mises en place, ou bien alors qu’une réforme fondamentale de l’organisation des services d’urgence soit présentée dans les meilleurs délais.
  • L’OGBL exige que ces 2 millions d’euros soient investis de manière ciblée et en toute transparence par les établissements hospitaliers afin que les dispositifs des structures d’urgence puissent assurer aux patients une prise en charge de qualité comprenant une réduction d’attente significative.

L’OGBL espère que lors de la réunion du comité quadripartite qui aura lieu le 26 octobre 2016, les deux ministères proposeront des mesures concrètes en la matière.

  1. L’OGBL demande à ce que de nouvelles prestations en nature voient le jour

Lors de la réforme de l’assurance maladie en 2010, la situation financière de la Caisse nationale de santé (CNS) était déficitaire. Par le biais de ladite réforme, des mesures ont été mises en place pour assainir le budget de la CNS.

Dans ce contexte, l’OGBL rappelle que ce sont surtout les assurés et les patients qui ont contribué à l’assainissement de la situation financière de la CNS.

Au vu de la situation budgétaire excédentaire et saine de la CNS, l’OGBL considère qu’il serait opportun que les assurés puissent bénéficier de mesures de compensation et d’améliorations quant à la prise en charge des traitements orthodontiques et ophtalmologiques. Aussi, faudrait-il également réfléchir quant à la prise en charge de la médecine alternative (chiropraxie, ostéopathie, homéopathie et autres thérapies alternatives).

Depuis de nombreuses années et à l’occasion de toutes les réunions du comité quadripartite, l’OGBL n’a eu de cesse de revendiquer que de nouvelles prestations, telles que celles mentionnées ci-dessus, soient mises en place. L’OGBL demande que le gouvernement fasse une fois pour toutes des propositions concrètes lors de la réunion du comité quadripartite qui aura lieu le 26 octobre 2016.

Communiqué par l’OGBL
le 24 octobre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Projet de budget 2017 : l’heure du progrès social a plus que sonné!

$
0
0

budget_2017Le Comité exécutif de l’OGBL a commencé à analyser le projet de budget 2017 déposé récemment à la Chambre des députés par le ministre des Finances.

Tout d’abord, l’OGBL constate que l’évolution des finances publiques vient une nouvelle fois confirmer la position et l’analyse tenues sans discontinuité par l’OGBL tout au long de ces dernières années:  les finances publiques luxembourgeoises sont et demeurent en bonne santé. L’OGBL relève que ce constat est désormais également partagé par le gouvernement.

Le budget de l’administration publique reste en effet largement excédentaire — +1,6% du PIB en 2015 et prévisiblement +1,2% du PIB en 2016 alors même que la Commission européenne autorise un déficit pouvant aller jusqu’à -0,5% du PIB. Le niveau d’endettement de l’Etat reste avec environ 23% du PIB également plus que raisonnable et il s’est stabilisé bien loin en dessous de la valeur de référence européenne correspondant à 60% du PIB.

L’état des finances publiques conforte également une nouvelle fois l’opposition menée, avec succès, par l’OGBL à l’encontre du soi-disant «paquet pour l’avenir» qui avait été présenté en 2014 par le gouvernement. Comme n’a cessé de le souligner l’OGBL, ces mesures d’économies étaient totalement superflues. D’ailleurs, indirectement, le gouvernement le reconnaît désormais lui-même. Rappelons que l’OGBL a réussi à affaiblir ce paquet d’économies, en obtenant entre autres: l’introduction d’un mécanisme d’adaptation des allocations familiales à l’évolution du salaire médian, la revalorisation du congé parental ainsi qu’une diminution de la charge fiscale pesant sur les petits et moyens revenus dans le cadre du projet de réforme fiscale. Des mesures qui sont loin de venir mettre en danger les caisses de l’Etat comme l’attestent les prévisions budgétaires pour les années à venir. Au contraire, il reste encore des marges importantes pour entreprendre une véritable et nécessaire politique sociale au Luxembourg.

En ce qui concerne les orientations budgétaires annoncées par le gouvernement, l’OGBL ne peut que saluer le niveau d’investissements élevé retenu dans le projet de budget, notamment en matière d’enseignement, d’environnement, de mobilité et de santé. L’OGBL et le mouvement syndical européen n’ont en effet cessé de dénoncer le niveau trop faible d’investissements publics en Europe, qui grève toujours la fragile reprise économique sur le continent.

L’OGBL observe dans ce contexte, avec inquiétude, tout en les dénonçant, les forces politiques d’opposition qui estiment que l’Etat luxembourgeois devraient actuellement continuer à faire des économies. Indépendamment du fait que les finances publiques demeurent saines et durables, dans quels domaines exactement ces forces politiques envisageraient-elles donc de réduire les dépenses de l’Etat? Au niveau des investissements? Ces derniers s’avèrent vitaux en vue de préparer l’avenir du pays et celui des générations futures! Ou bien alors ces forces politiques souhaitent-elles la poursuite des politiques d’austérité menées ces dernières années? Si c’est le cas, qu’elles le disent clairement!

Tout en saluant la volonté du gouvernement de rompre avec les politiques d’austérité, l’OGBL déplore toutefois que l’exécutif n’ait pas annoncé de mesures renforçant davantage le pouvoir d’achat des ménages. En dehors de l’ajustement légal des pensions (0,9%) et de l’adaptation périodique du salaire social minimum (1,4%) à l’évolution générale des salaires au 1er janvier 2017 confirmés par le gouvernement, l’OGBL revendique l’adaptation de 1,4% du revenu minimum garanti (RMG) et le versement d’une prime unique et uniforme de 1% aux pensionnés. Il est inutile de rappeler à quel point le pouvoir d’achat des ménages a souffert au cours des dernières années. Au regard de l’excellente santé des finances publiques et du retard à combler en la matière (les chiffres relatifs à la pauvreté au Luxembourg ont été publiés récemment par le Statec), le gouvernement serait bien inspiré d’agir sans attendre davantage et d’en faire sa principale priorité.

L’OGBL réitère sa revendication visant une augmentation structurelle de 10% du salaire social minimum qui, en l’état, ne permet pas de vivre dignement au Luxembourg. Au-delà de l’excellente situation économique du pays, l’OGBL tient à signaler que le niveau actuel du salaire social minimum est largement inférieur à ce que représente 60% du salaire médian, qui est le taux recommandé par l’Organisation Internationale du Travail.

De manière générale, l’OGBL appelle le gouvernement à initier des mesures venant stimuler le pouvoir d’achat des ménages, en particulier celui des petits et moyens revenus. Il en va là non seulement d’un besoin pour l’économie luxembourgeoise, mais il s’agit également d’une question de redistribution sociale alors que les inégalités n’ont cessé de s’accroître dans le pays au cours des dernières années.

L’heure du progrès social a plus que sonné.

Communiqué par l‘OGBL
le 25 octobre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Le SEW/OGBL et le MENJE s’accordent à entamer des négociations sur les grandes lignes de la future réforme

$
0
0

En date du 12 octobre 2016, le SEW/OGBL a rencontré le ministre Claude Meisch, entouré de Gil Belling, d’Eric Bosseler, de Jean Billa et de Pierre Reding.

Lors de cette rencontre, le SEW/OGBL a réitéré ses principales critiques à l’égard de la formation professionnelle telle qu’elle fonctionne en l’état actuel:

  • dévalorisation de la grande majorité des formations du technicien et accentuation des problèmes d’accès des diplômés techniciens aux études supérieures
  • lacunes au niveau du cycle inférieur de l’EST et manque de maturité des élèves à l’entrée des classes de 10e
  • lacunes graves au niveau de l’enseignement général
  • problèmes au niveau de l’organisation des PIF
  • évaluation par compétences comme unique outil d’évaluation

Le SEW/OGBL a proposé certaines pistes d’amélioration en vue de la future réforme de la formation professionnelle:

  • renforcement de l’enseignement général en tenant compte des spécificités des formations
  • réintroduction généralisée de modules de mathématiques selon les spécificités des formations
  • revalorisation des formations du technicien, permettant un meilleur accès aux études supérieures
  • organisation d’un PIF de rattrapage en septembre pour toutes les formations du technicien
  • organisation d’une journée de rattrapage pour raison d’absence justifiée lors des sessions de PIF
  • aménagement d’une 10e d’adaptation comme classe intermédiaire entre les cycles inférieurs et supérieurs
  • réintroduction d’un bilan chiffré pour toutes les classes de la formation professionnelle

Le SEW/OGBL a critiqué le fait que les discussions actuelles sur la réforme de la formation professionnelle se déroulent au sein d’un groupe de pilotage duquel les syndicats d’enseignants sont exclus et les enseignants très largement sous-représentés.

Par la suite, le ministre Meisch a proposé au SEW/OGBL de constituer, ensemble avec les responsables du MENJE, un groupe de réflexion sur la réforme de la formation professionnelle ayant comme objectif de trouver, d’ici la fin 2016, un accord sur les grandes lignes de la future réforme à venir.

Le SEW/OGBL a pris acte de cette proposition et compte y répondre favorablement, tout en se concertant avec l’APESS et la FEDUSE-Enseignement. Au MENJE et au ministre Meisch de prouver, dans les semaines à venir, que leur offre de dialogue est sincère et durable. Dans le cas contraire, le SEW/OGBL continuera à user des moyens syndicaux à sa disposition pour appuyer ses revendications – pour le bien des élèves concernés.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 20 octobre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Plan social signé chez Twinerg S.A.

$
0
0

Twinerg_vignette-La direction de Twinerg S.A., l’OGBL (seul syndicat signataire de la convention collective de travail) et la délégation du personnel ont signé un plan social le 20 octobre 2016.

En juillet 2016, la fermeture définitive de la centrale électrique Turbo-Gaz-Vapeur (TGV) située à Esch-sur-Alzette avait été annoncée. La revendication de l’OGBL de négocier un plan social a été entendue. Les pourparlers ont débuté officiellement le 6 octobre et se sont déroulés dans les délais prévus par la loi. Avant le début des négociations, des bilans de compétences avaient été élaborés et des formations avaient également été organisées pour les salariés.

L‘OGBL a pu obtenir diverses mesures d’accompagnement sociales et financières en faveur des 14 salariés encore employés auprès de Twinerg, dont notamment des indemnités extra-légales liées à l’ancienneté du salarié, une indemnité liée à la situation familiale et une possibilité de préavis prolongé pour les salariés n’ayant pas retrouvé de travail au terme du préavis légal.

A ce jour, cinq personnes disposent d’une proposition d’emploi auprès d’une société appartenant à un des actionnaires de Twinerg (à savoir le groupe Engie, Enovos et le groupe ArcelorMittal).

Communiqué par le syndicat Services et Énergie de l‘OGBL
le 27 octobre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Deux contributions majeures à l’histoire du mouvement syndical libre au Luxembourg – Le film «Streik!» et l’ouvrage «100 Joer fräi Gewerkschaften»

$
0
0

DVD livre

Dans le cadre du 100e anniversaire des syndicats libres au Luxembourg (1916-2016), célébré tout au long de l’année 2016, l’OGBL a souhaité contribué à cette formidable histoire écrite par le mouvement syndical luxembourgeois ces 100 dernières années, en demandant d’une part au cinéaste Andy Bausch de réaliser un documentaire retraçant cette épopée, d’autre part, en chargeant une équipe d’historiens de se pencher sur cette histoire en vue de la publication d’un ouvrage inédit sur le sujet.


STREIK_DVD_inlay_v2_159.inddLe film «Streik!», réalisé par Andy Bausch et produit par Paul Thiltges, est sorti en salle en mai 2016. Il est désormais disponible en DVD depuis la fin octobre 2016.

>> plus d’informations sur le DVD


couverture_livre_100_ansL’ouvrage «100 Joer fräi Gewerkschaften», coordonné par les historiens Denis Scuto, Jacques Maas, Arnaud Sauer et Frédéric Krier, publié aux éditions Le Phare, est également en vente depuis la fin octobre.

>> plus d’informations sur l’ouvrage


A l’occasion de la sortie du DVD et de l’ouvrage, l’OGBL a organisé le 26 octobre 2016, une conférence de presse, en présence des auteurs, afin de présenter à la presse ces deux contributions majeures à l’histoire du mouvement syndical luxembourgeois.

conference_presse_26_10_2016_2


Introduction générale d’André Roeltgen, président de l’OGBL

Le réalisateur Andy Bausch et le producteur Paul Thiltges à propos du film documentaire «Streik!»

Les historiens Denis Scuto et Frédéric Krier
à propos de l’ouvrage «100 Joer fräi Gewerkschaften»

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

L’OGBL a célébré le 100e anniversaire des syndicats libres au Luxembourg sur le campus de Belval

$
0
0

OGBL_seance_ac_100ans_belval_2016__0310
Point d’orgue des festivités et activités qui ont eu cours tout au long de l’année 2016 dans le cadre du 100e anniversaire des syndicats libres au Luxembourg (1916-2016), l’OGBL a organisé le 19 octobre 2016 une séance académique à l’auditoire de la Maison du Savoir de l’Université du Luxembourg situé sur le site de Belval.


Les enregistrements vidéo de la séance académique seront prochainement mis en ligne, quelques vidéos sont déjà disponibles sur le compte facebook de l’OGBL :


Galeries photos


Imprimer le communiquéRecommend to a friend

L’OGBL insiste sur la nécessité d’introduire un mécanisme d’adaptation du barème d’imposition à l’évolution des prix

$
0
0

illustration_reforme_fiscaleComme il l’a déjà exprimé, l’OGBL porte une appréciation globalement positive sur le projet de réforme fiscale présenté par le gouvernement. Bien que la réforme proposée reste décevante en matière d’imposition des revenus du capital et ainsi ne vienne pas inverser la tendance qui permettrait de rétablir davantage d’équité fiscale entre entreprises et personnes physiques, cette réforme comporte néanmoins de réels allègements de la charge fiscale pesant sur les salariés et les pensionnés et contribue, de ce fait, à renforcer leur pouvoir d’achat. Inutile de rappeler que celui-ci a été fortement mis à mal par les mesures d’austérité successives au cours de ces dernières années.

Cet effet positif sur le pouvoir d’achat des salariés et des pensionnés risque cependant de s’essouffler assez rapidement, si le gouvernement ne prévoit pas l’introduction d’un mécanisme d’adaptation du barème d’imposition à l’inflation. Sans un tel mécanisme, une augmentation insidieuse de l’imposition s’opérera automatiquement, réduisant progressivement à néant la diminution de la charge fiscale visée précisément par le projet de réforme du gouvernement.

Rappelons dans ce contexte qu’aucune adaptation du barème d’imposition n’a eu lieu depuis 2009. Cette non-adaptation, qui peut être considérée comme une «progression froide» («kalte Progression»), s’est traduite par une augmentation considérable de la charge fiscale. Selon les calculs de la Banque centrale du Luxembourg (BCL), qui table sur une inflation cumulée de 9% entre 2009 et 2016, les recettes fiscales supplémentaires engendrées par cette désindexation du barème fiscale s’élèverait à environ 300 millions d’euros. Suivant la Chambre des salariés, qui estime que la croissance réelle de l’inflation sur cette même période s’élève à 13%, la charge fiscale supplémentaire engendrée par cette désindexation est évidemment encore plus élevée.

L’OGBL demande que le gouvernement soumette deux amendements au projet de réforme fiscale. D’abord, le barème d’imposition doit déjà prendre en compte la prochaine tranche indiciaire et être adapté en conséquence. Ensuite, un mécanisme visant une adaptation régulière du barème d’imposition à l’inflation doit être réintroduit.

Communiqué par l‘OGBL
le 7 novembre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

L’administration de la navigation aérienne bientôt commandée par Lux-Airport S.A. ?

$
0
0

Copyright : Administration de la Navigation AérienneLe 12 octobre dernier, les organisations syndicales OGBL et CGFP ont sollicité une entrevue urgente auprès du ministre du Développement durable et des Infrastructures, alors que le gouvernement envisage de transférer une partie des compétences de l’ANA (Administration de la Navigation aérienne) vers la société anonyme Lux-Airport, société qui exploite actuellement l’aérogare. Cette demande d´entrevue fut soutenue par la représentation du personnel de l’administration de la Navigation Aérienne et par la Guilde luxembourgeoise des contrôleurs de la circulation aérienne.

Entrevue refusée

Dans sa lettre de réponse datée du 28 octobre, le ministre refuse de recevoir les syndicats sous prétexte que Lux-Airport ne sera nominée qu’en tant que coordinateur dans le cadre du processus de certification de l’aérodrome, exigé par la Commission européenne. Or, il s’avère aujourd’hui que Lux-Airport ne sera pas seulement nominée comme coordinateur de ce processus, mais que dorénavant, Lux-Airport sera le seul dirigeant responsable de l’aérodrome. Ainsi les autorités européennes, et notamment le régulateur européen EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne) seront informées de ce changement dans les semaines à venir.

Non-respect du dialogue social

Cela signifierait que, dans l’avenir, l’administration de l’Etat serait commandée au profit d´une société anonyme et devrait fonctionner sous la tutelle d’une société privée. Il s’agirait, en l’espèce, d’un cas sans précédent, d’autant plus que cette décision serait imposée sans que le moindre dialogue social n’ait eu lieu, ce qui reviendrait à une violation flagrante du modèle luxembourgeois.

L’OGBL et la Guilde luxembourgeoise des contrôleurs de la circulation aérienne s’opposent formellement à une privatisation, même partielle, de l’ANA et se réservent tous les droits, notamment celui d’engager une procédure de conciliation en vue de sauvegarder les intérêts des fonctionnaires occupés auprès de l’ANA et de lutter, par tous les moyens possibles, pour le maintien d’un service public efficace.

Communiqué par l‘OGBL et par la Guilde luxembourgeoise des contrôleurs de la circulation aérienne
le 9 novembre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Plus de démocratie pour un agenda équitable et progressiste en matière de commerce

$
0
0

L’échec de la signature de l’AECG (CETA) et le report consécutif du Sommet UE-Canada montrent que nos préoccupations étaient justifiées et partagées par les élus locaux et nationaux, et que l’accord ne peut être ratifié si les défauts de l’AECG ne sont pas pleinement pris en compte.

Voilà le résultat d’un processus de négociation mené en secret.  Nous pensons qu’il aurait été possible d’éviter cette situation si les parties négociantes avaient sérieusement consulté les syndicats et la société civile en temps utile et avaient rendu les négociations plus transparentes dès le début. Ce n’est qu’au terme des négociations que la totalité du texte négocié a été publiée, après quoi on nous a dit que l’AECG n’était plus ouvert au débat et aux amendements.

Même après que le nouveau gouvernement canadien ait négocié des modifications au mécanisme de règlement des litiges relatifs aux investissements, on nous a répété que l’AECG n’était pas ouvert aux amendements. Au cours des dernières semaines, cette attitude radicale a cependant évolué afin de tenter de tenir compte des préoccupations de certains pays, et finalement du Parlement de Wallonie, montrant ainsi que lorsqu’il y a une volonté politique, il est encore possible d’améliorer l’Accord.

Nous prenons également note des discussions relatives à une déclaration conjointe (qui semble à présent être qualifiée d’instrument interprétatif conjoint) de la Commission et du gouvernement canadien, dont l’objectif est de contribuer à clarifier les parties controversées de l’Accord. La CES et le CTC sont cependant persuadés que cette démarche arrive trop tard et dans un délai trop bref pour être examinée convenablement. Une fois de plus, les syndicats n’ont pas été consultés.

A notre avis, pour être efficace et faire la différence par rapport au texte de l’AECG, une déclaration ou un instrument doivent être juridiquement contraignant, avoir un réel impact sur les parties les plus controversées de l’accord, et tenir pleinement compte des grandes préoccupations que le CTC et la CES ont exposées conjointement il y a plusieurs mois, notamment en appliquant les droits du travail, en protégeant pleinement les services publics et les achats publics, en traitant les questions d’environnement, et en rejetant les clauses relatives aux investisseurs.

Pour regagner la confiance des citoyens et des travailleurs européens, et si la Commission européenne et le gouvernement canadien veulent vraiment que cet accord devienne une bonne norme évolutive pour les accords commerciaux, il est temps de relancer un processus de négociation transparent visant à introduire dans le CETA des dispositions contraignantes et exécutoires, capables d’aborder et de résoudre réellement les préoccupations soulevées par la CES et le CTS, y compris le statut privilégié dont bénéficient les investisseurs avec le Système juridictionnel des investissements (SJI), qui contraste fortement avec les dispositions très modérées sur les normes du travail qui n’ont pas de mécanismes de mise en œuvre.

La CES et le CTC demandent à la Commission européenne, au gouvernement canadien et aux Etats membres de l’UE d’ouvrir des négociations en vue d’une consultation démocratique des syndicats et de la société civile, afin de garantir que les changements requis soient introduits de manière à répondre aux préoccupations existantes, et de mettre en place un agenda équitable et progressiste pour les accords commerciaux au plan mondial.

La CES et le CTC condamnent la pression exercée sur les institutions wallonnes afin de bloquer une négociation plus démocratique et transparente.

Déclaration commune de la Confédération européenne des syndicats (CES) et du Congrès du Travail du Canada (CTC) sur CETA.

Imprimer le communiquéRecommend to a friend

Sécurité au travail : assez de paroles, il faut passer aux actes !!!!

$
0
0

batiment_vignetteLe 10 novembre dernier, un nouvel accident de travail dramatique est survenu sur un chantier grand-ducal. Encore une fois, un salarié a perdu la vie et plusieurs de ses collègues ont été blessés.

L’OGBL tient à exprimer ses plus profondes condoléances aux familles ravagées par cette tragédie.

L’OGBL a envoyé dans la foulée une demande d’entrevue urgente au ministre du Travail, Nicolas Schmit, et au directeur de l’Inspection du Travail et des Mines (ITM), Marco Boly, afin que des mesures, qui permettent d’éviter que de tels drames ne se reproduisent à l’avenir, soient prises au plus vite. Dans son courrier, l’OGBL réitère ses revendications en la matière: augmentation des contrôles sur les chantiers, majorations sensibles des amendes pour les entreprises en cas de non-respect du Code du travail et exclusion des chantiers et des soumissions publiques en cas d’infractions graves.

Il est inacceptable que des salariés perdent leur vie ou soient blessés sur leur lieu de travail. La sécurité au travail constitue une priorité pour l’OGBL et doit également le devenir pour les responsables politiques et patronaux.

Dans ce contexte, l’OGBL salue la volonté du ministre du Travail de mettre de nouveaux moyens légaux à disposition de l’ITM afin d’essayer de rendre son action plus efficace.

Cependant, l’OGBL déplore le fait que ces dispositions ne suffisent pas à garantir la sécurité des salariés sur leur lieu de travail. Un arsenal législatif robuste ne pourra être efficace que si l’ITM dispose également de moyens humains suffisants pour être présente sur le terrain. Une présence physique permanente et un contrôle accru de la part des inspecteurs de l’ITM constitueraient une véritable avancée sociale en matière de santé et de sécurité des salariés.

Communiqué par l‘OGBL
le 18 novembre 2016

Imprimer le communiquéRecommend to a friend
Viewing all 1692 articles
Browse latest View live