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CES : L’UE doit agir pour améliorer le sort des travailleurs

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drapeaux_EU_GBCommentant les résultats du référendum britannique sur l’appartenance à l’Union européenne, Luca Visentini, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré que  «c’est un jour sombre pour l’Europe et pour la Grande-Bretagne. Il doit servir de sonnette d’alarme pour l’UE afin qu’elle offre de meilleures perspectives aux travailleurs.»

Il règne une grande désillusion au sein de l’Europe, pas seulement au Royaume-Uni. L’austérité, la réduction des dépenses publiques, le chômage, l’échec des gouvernements à répondre aux besoins des gens, l’incapacité de l’UE à agir communément a rendu les gens hostiles à l’UE. Les travailleurs veulent une UE qui améliore résolument leurs conditions de vie,

L’UE doit veiller à ce que ce jour ne marque pas le début de l’éclatement de l’Europe, et n’endommage pas les emplois et les droits des travailleurs.

L’Union européenne doit faire en sorte qu’elle profite à nouveau aux travailleurs. Elle doit faire en sorte de créer une société plus juste et plus égalitaire et investir dans des emplois de qualité, des services publics performants et de véritables opportunités pour les jeunes.

La Confédération européenne des syndicats s’allie au TUC (confédération syndicale britannique) pour dire que les travailleurs britanniques ne doivent pas payer le prix du Brexit.

La CES continuera, et plus encore, à se battre pour une Europe plus sociale et plus juste.

Communiqué par la Confédération européenne des syndicats
le 24 juin 2016

 

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Renouvellement de la convention collective

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DelphiLa direction de Delphi Luxembourg et l’OGBL, seul syndicat représenté, ont récemment renouvelé la convention collective de travail qui s’applique chez Delphi Automotive Systems Luxembourg S.A., Delphi International Operations Luxembourg S.à.r.l. et Delphi Manufacturing Management S.à.r.l.. Delphi est spécialisée dans la conception et la fabrication d’équipements pour l’automobile et occupe actuellement environ 600 salariés dans les trois entreprises implantées au Luxembourg.

La nouvelle convention collective s’applique sur une période de trois ans qui va du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018 et comporte les améliorations suivantes :

- un fonds de mérite est établi garantissant une augmentation minimale de la masse salariale de 1,25% des salaires de base pour l’année 2016 et de 0,50% des salaires de base pour les années 2017 et 2018

- une amélioration du pécule de vacances:

  • l’allocation de base est fixée à 350 euros brut.
  • pour les salariés qui présentent au moins cinq années d’ancienneté accomplies à la fin du mois de juin, l’allocation est majorée de 140 euros brut par année de service
  • à partir de juin 2017, la partie variable passera de 140 euros à 160 euros brut et à partir de juin 2018, elle passera de 160 euros à 175 euros brut

- un groupe de travail sera créé pour fixer les modalités et la compensation financière des déplacements professionnels

- les salariés bénéficieront en 2016, 2017 et 2018 d’une journée de congé supplémentaire sans perte de rémunération

- les salariés âgés de plus de 55 ans bénéficieront d’un jour de congé supplémentaire

Toutes les autres dispositions de la convention collective restent inchangées.

Communiqué par le syndicat Services et Energie de l’OGBL
le 30 juin 2016

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Accord de libre échange CETA entre l’UE et le Canada – Pas sans l’implication des parlements nationaux!

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stop_ttipLe voile est enfin levé: selon la Commission européenne, et selon les dires de son président Jean-Claude Juncker, les parlements nationaux ne seront pas associés au processus de décision en matière d’accord de libre échange CETA entre l’UE et le Canada. Voilà ce que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a déclaré dans le cadre du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui a eu le 29 juin 2016 à Bruxelles.

Il faut enfin mettre un terme à cette attitude méprisante de la Commission européenne envers les règles de la démocratie! Plusieurs parlements nationaux – dont le parlement luxembourgeois – l’ont déjà revendiqué à bon escient: CETA doit être traité comme « accord mixte » et les parlements nationaux doivent être associés aux décisions! La plateforme luxembourgeoise Stop-TTIP demande instamment que la Commission respecte les dispositions des parlements nationaux et elle salue expressément que le Premier ministre et ministre d’Etat Xavier Bettel ait dit clairement que le Luxembourg insiste sur le droit des parlements de participer aux décisions. Cette déclaration se veut claire et non équivoque: NON à CETA s’il n’y a pas de voix au chapitre pour les parlements nationaux!

(Extrait de la motion de la Chambre des Députés du Grand-Duché de Luxembourg:

« La Chambre des Députés invite le Gouvernement (…)
-
à voter contre toute proposition de décision de la Commission européenne au cas où celle-ci insisterait sur un accord relevant de la compétence exclusive de l’Union européenne ;

- à persister au sein du Conseil sur le caractère mixte de l’accord AECG/CETA afin de garantir aux parlements nationaux leur mot à dire en ce qui concerne la ratification»).

Il faut vraiment se demander si le texte de l’accord CETA est problématique à tel point que ses défenseurs doivent « avoir peur » de voir les parlements nationaux exercer leur contrôle démocratique!?

La Commission serait bien avisée de tirer sa leçon du désastre nommé Brexit et elle devrait enfin se rendre à l’évidence qu’une large partie des citoyen(ne)s européens réclament une Europe plus démocratique, plus sociale et plus écologique!

Les débats qui sont actuellement menés mettent également en vigueur le degré d’importance – à côté des gouvernements et des parlements nationaux – du Parlement européen, qui lui, sera appelé à trancher sur CETA, un fait que même la Commission ne saura empêcher.

Tout cela a donné naissance ces jours-ci au lancement de la campagne européenne dénommée « Do the CETA Check! » (« Invitation au CETA-Check »), qui est soutenue par la plateforme luxembourgeoise Stop-TTIP. Elle permet aux citoyen(ne)s de l’Europe entière de poser des questions sur l’accord de libre échange CETA prévu entre l’UE et le Canada à « leurs » députés européens. La coordination de la campagne est assurée par l’Alliance européenne Stop TTIP, qui a collecté plus de trois millions de signatures contre TTIP & CETA au cours de l’année dernière. L’objectif déclaré de la campagne « Do the CETA Check! » est de souligner l’urgence du dossier et d’augmenter la pression sur les eurodéputés afin qu’ils adoptent une position claire face aux thèmes-clés que sont surtout la démocratie, la protection des investisseurs, les normes sociales et écologiques ainsi que les services publics!

Explorez le CETA-Check : https://stop-ttip.org/fr/cetacheck/

Bande-annonce du « CETA-Check »

Communiqué par la plateforme luxembourgeoise Stop-TTIP
le 30 juin 2016

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Un Congrès extraordinaire pour réformer les statuts de l’OGBL

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OGBL_Kongress_2014_vignetteL’OGBL tient ce samedi, 2 juillet 2016, un Congrès extraordinaire à l’Hémicycle du Centre de conférences du Kirchberg. Quelque 400 délégués effectifs représentant toutes les structures de l’OGBL sont appelés à se prononcer sur une réforme des statuts de l’OGBL.

En décembre 2014, à l’occasion du dernier Congrès ordinaire de l’OGBL, les délégués présents avaient avalisé une résolution stipulant qu’une réflexion approfondie serait menée sur l’organisation interne de la confédération syndicale – ses forces et ses faiblesses – en vue de la revaloriser et d’accroître son dynamisme dans un monde en perpétuelle évolution. Après plus d’une année de travaux préparatoires marqués par des débats internes animés auxquels l’ensemble des structures ont été associées, une Commission statutaire a finalisé il y a quelques mois une proposition de réforme qui sera soumise, le 2 juillet, au vote des délégués effectifs du Congrès, avec pour objectif de faire de l’OGBL, plus que jamais, le syndicat de l’avenir.

Parmi les grands thèmes qui seront débattus au cours de ce congrès figurent l’organisation des structures de l’OGBL, les syndicats professionnels et leur politique tarifaire, le financement de l’OGBL et enfin les droits et devoirs des membres.

Le Congrès adoptera en outre une résolution en lien avec l’actualité politique.

Si l’histoire du mouvement syndical libre au Luxembourg, qui célèbre cette année son centenaire et dont l’OGBL est le digne héritier, est une histoire de luttes syndicales, elle est aussi une histoire de transformations constantes pour s’adapter au mouvement du monde.

Communiqué par l’OGBL
le 1er juillet 2016

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Première convention collective signée

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logo_hifi_international_vignetteLa direction de Hifi International S.A. a signé avec l’OGBL, seul syndicat contractant, la première convention collective de l’entreprise.

La société dont le siège est installé à Bettembourg emploie actuellement 160 salariés au Luxembourg. Hifi International est une enseigne spécialisée dans le matériel multimédia qui, avec 14 points de vente, est leader sur le marché de la distribution de produits électroménagers au Luxembourg.

La convention collective s’étend sur une durée de 3 ans allant  du 1er avril 2016 au 31 mars 2019.

Les partenaires ont convenu des améliorations suivantes :

-          prime de vente: les salariés affectés à la vente perçoivent des primes basées sur les résultats de vente

-          chèques repas: les salariés de la Centrale ainsi que les Shop Managers ont droit aux chèques repas

  • d’une valeur de 8,10 euros par jour travaillé entre le 1er avril 2016 et le 31 décembre 2016
  • d’une valeur de 8,40 euros par jour travaillé à partir du 1er janvier 2017

-          prime de flexibilité: une prime de 20 euros est versée lorsque la durée normale de travail dépasse 5 jours par semaine

-          congé supplémentaire lié à l’ancienneté:

  • 1 jour supplémentaire à partir d’une ancienneté de 10 ans
  • 2 jours supplémentaires à partir d’une ancienneté de 15 ans
  • 3 jours supplémentaires à partir d’une ancienneté de 20 ans
  • 4 jours supplémentaires à partir d’une ancienneté de 25 ans

-          dispense de service pour visite médicale: chaque salarié a droit à 4 heures de congé par année de calendrier pour consulter un médecin

-          congé social: chaque salarié a droit à 2 jours de congé social par année de calendrier s’il est victime à son domicile d’une inondation, d’une explosion ou d’un un dégât majeur

Communiqué par l’OGBL
le 1er juillet 2016

 

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Congrés extraordinaire de l’OGBL : discours d’ouverture du président

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Discours_andre_02_07_2016 Am Verlaf vun deenen honnert Joer huet sech eis Gewerkschaft staark verännert.

Souwuel den Opbau, wéi och d‘Fonctionnement vun eiser Organisatioun hu sech stänneg gewandelt. Déi eenzel Strukturen, déi eenzel Gremien, d’Hierarchie an d’Vernetzung an d‘Zesummenaarbecht tëscht hinnen, mä och hirt d‘Gewiicht an den internen Entscheedungsprozesser, an zulescht d’Finanzéierung vun der gewerkschaftlecher Aktivitéit woren ëmmer erëm de Géigestand vu Verännerungen a vu Reformen.

Wär dat net esou gewiescht, hätten déi Diskussiounen, Entscheedungen a Reformen net stattfond, da géif et déi fräi Gewerkschaftsbeweegung hei zu Lëtzebuerg net méi ginn.

Den OGBL selwer wär 1979 iwwerhaapt net entstanen an en hätt sech net zu där Gewerkschaft kënnen entwéckelen, déi se haut ass, nämlech zur féierender Gewerkschaft hei zu Lëtzebuerg.

Eng Gewerkschaft déi naïscht un hirer Stäerkt an un hirem Afloss verléiere wëll, eng Gewerkschaft déi sech weiderentwéckele wëll, déi däerf och an hirem Opbau an an hirem Fonctionnement ni stoe bleiwen.

Si muss sech ëmmer erëm an de Spigel kucken, ëmmer erëm muss si hiren eegenen Checkup maachen.

An ëmmer erëm muss si sech d’Fro stellen, ob hir eenzel Gremien a Strukturen, ob hir ganz Funktiounsweis dat brénge wat se sollen.

A wann ‘Diagnose gestallt gëtt, datt et strukturell Defiziter a Schwächte gëtt, déi d‘gewerkschaftlech Handlungsfähegkeet belaaschten oder beanträchtegen, déi d’Gewerkschaft ofbremsen, déi se drun hënneren nei Potentialer ze entfalen, dann ass den Zäitpunkt reif fir Verännerungen, dann ass d’Zäit komm fir sech unzepassen, fir ze réagéieren a fir nei Weeër anzeschloen.

Eng Organisatioun, déi dat net méi kann oder déi et net méi wëll, eng Organisatioun, déi de richtegen Zäitpunkt zum Wandel verpasst, déi ass op Zäit kondamnéiert, déi verléiert Schrëtt fir Schrëtt u Kraaft an u Stäerkt, déi strahlt net méi déi Attraktivitéit aus, déi se brauch fir an enger sech weider verännernder Gesellschaft hiren Afloss ze behalen a laangfristeg Bestand  ze hunn.

Dat wor an de leschten honnert Joer esou, dat ass elo am Joer 2016 esou an dat wäert och an de kommende Joerzéngten esou sinn.

All Stëllstand ass schlecht, well all Stëllstand Synomym vu Réckschrëtt ass.

An hirer Geschicht huet eis Organisatioun de ganz grousse Mérite, datt si de richtegen Zuch ni verpasst huet.

Zu verschiddenen historeschen Zäitpunkten huet si déi Verännerungen an der Gesellschaft identifizéiert an erkannt, déi net nëmmen déi direkt gewerkschaftlech Interessensvertriedung virun nei Aufgaben gestallt hunn, mä déi gläichzäiteg och déi eegen intern Struktur an d‘internt Fonctionnéiere vun der Gewerkschaft mat der Noutwendegkeet vun Upassung a Verännerung konfrontéiert hunn.

De Prozess vun der Verännerung a vun der Upassung huet vill Gesiichter. E wor meeschtens eng Kombinatioun vun op der enger Säit ville klenge Schrëtt, déi lafend duerchgefouert goufen an op der anerer Säit vu regelrechte qualitative Spréng, déi a ganz kuerzer Zäit déi ganz intern Struktur a Funktiounsweis vun der Gewerkschaft betraff hunn. D’Grënnung vum LAV no dem zweete Weltkrich a vum OGBL am Joer 1979 si wuel déi  beschte Beispiller fir den zweete Fall.

IMG_2382Hätt den LAV sech Enn de 70-ger Joeren net fir déi gewerkschaftlech Vereenheetlechung vun de Statuter vum Aarbechter a vum Privatbeamten ausgeschwat an domat d’Grënnung vum OGBL an d’Weeër geluet, da wär eis Gewerkschaft haut eng kleng minoritär an aflosslos Gewerkschaft an eng FEP oder en LCGB oder nach eng ganz aner Gewerkschaft hätten haut d’Soen an der Gewerkschaftswelt.

An ëmgedréint hunn anerer den historeschen Zuch deemols verpasst.

Den NHV, duerno NGL, oder déi Deeler vun der FEP, déi net matgaange sinn, sinn haut entweder ganz oder bal ganz vun der Bildfläch verschwonnen.

An nach anerer hu sech ënnerwee an den OGBL erafusionéiert.

D‘Grënnung vum OGBL wor e grousse qualitative Sprong, mä et wär falsch dësen als e Broch unzegesinnn.

Villméi wor et e Sprong, dee laang virdrun ugereift ass, vill kleng Schrëtt virdrun hunn e preparéiert an iwwerhaapt eréischt méiglech gemaach.

D’Gebuert vum OGBL wor e Wandel an der Kontinuitéit.

An domat ass fir eisen aussergewéinleche Kongress vun haut dat richtegt Wuert gefall.

Kontinuitéit. Kontinuitéit heescht „net stoe bleiwen, mä weidergoen a weider opbauen“.

A weider opbauen heescht, datt ee seng Fundamenter net zerstéiert an a Stécker zerleet, mä datt ee seng Fundamenter op Rëss ënnersicht, hir Statik iwwerpréift.

A jiddereen hei banne weess, datt kleng Rëss nach einfach ze flécke sinn. A jidderee weess, datt Rëss, wa se net gefléckt gi, weider wuessen, zu ëmmer méi grousse Schied féieren an hir Reparatur ëmmer méi schwéier a méi deier gëtt. Oder, datt Rëss esou schlëmm kënne ginn, datt näischt méi ze maachen ass.

Et ass eng historesch Stäerkt vum OGBL a senge Virgängerorganisatioune, vu sengen éirenamtlechen an haaptamtleche Gewerkschaftler vu gëschter a vun haut, datt d’Aaen ëmmer grouss op sinn, d’Oueren ëmmer gespëtzt si, fir d’Rëss rechtzäiteg z’erkennen an déi noutwenneg Reparature firzehuelen.

Dat ass de Wandel an der Kontinuitéit.

Dat ass déi permanent Stäerkung vun eise Fundamenter fir eis op nei Aufgaben ze preparéieren a se unzegoen.

An de Wandel an der Kontinuitéit ass e Prozess vu stänneger Analys, vu rechtzäiteger Diagnos, vun enger interner demokratescher Diskussioun, vun eisem gemeinsame Wëllen, Intelligenz, Erfahrung a Motivatioun, vun eiser aller Séil als Gewerkschafter, fir de Kampf, fir déi gemeinsam Saach vun eise Memberen a vum gesamte Salariat hei zu Lëtzebuerg.

Wann ee Leeschtung brénge wëll, da muss de Kierper gesond sinn. An de Kierper vun eiser Gewerkschaft sinn eis Strukturen an hirt Fonctionnement. Si sinn eise Skelett, eis Organer an eis Muskelen. A wéi beim mënschleche Kierper, sou ass och d’Gewerkschaft ëmmer nëmmen esou gesond a staark, wéi et och all hir eenzel Strukturen sinn.

An all eenzel Struktur huet hir Aufgab, déi se fir dat grousst Ganzt z’erfëllen huet. Dem OGBL seng Strukture bestinn net aus Selbstzweck, mä si sinn d‘Mëttel zum Zweck. 

Hir Legitimatioun steet a fällt mam Bäitrag fir eis gemeinsam Saach. An déi gemeinsam Saach ass d’gewerkschaftlech Interessensvertriedung an all hire Facetten.

An hei läit de sprangende Punkt.

D’gewerkschaftlech Interesse vun de schaffende Leit sinn absolut näischt statesches, mä si  sinn an enger stänneger Beweegung.

Et sinn déi sech verännernd Aarbechts- a Liewensbedéngungen an eiser Gesellschaft, déi dës Entwécklung undreiwen an dozou féieren, datt sech souwuel eis gewerkschaftlech Programmer, mä och d‘Aart a Weis vun der gewerkschaftlecher Interessensvertriedung stänneg veränneren an upasse mussen.

D’Aarbechtswelt vun haut mä och d’Liewenswelt vun haut hu sech am Verglach zu 1979, dem Joer vun der Grënnung vum OGBL, ganz staark verännert.

An déi Verännerungen hunn e ganz groussen Impakt op d’Ausgesi vun eise gewerkschaftlechen Interessen, op eis Programmatik.

A si hunn e groussen Impakt op d’Manéier an op d’Methode vun der Vertriedung vun de gewerkschaftlechen Interessen, an domat op eis gewerkschaftlech Aktivitéit an op eis Strukturen, déi déi gewerkschaftlech Aktivitéit organiséiere mussen.

Dofir ass et haut wichteg, datt mer déi Verännerunge méi genee ënnert d‘Lupp huelen.

Mir liewen a schaffe weiderhin ënnert kapitalistesche Produktiounsverhältnisser.

D’Verhältnis tëscht Kapital an Aarbecht an déi géigesätzlech Interessen, déi dëst Verhältnis ervirbréngt maache grad wéi virun 100 Joer och am Joer 2016 op Säite vum Salariat déi kollektiv organiséiert Interessensvertriedung a Form vun der Gewerkschaft noutwendeg.

D’Gewerkschaftsbeweegung ass alles aneschtes wéi an enger Legitimatiounskris.

Wat sech allerdéngs geännert huet, ass déi wirtschaftlech Produktioun, déi sech ënnert dem Androck vum techneschen a wëssenschaftleche Fortschrëtt weider entwéckelt huet.

Wat haut produzéiert gëtt a virun allem wéi a mat welche Mëttelen haut produzéiert gëtt, ass op ville Punkten net méi vergläichbar mat deem wat mer aus der Vergaangenheet kannt hunn. A wäert et muer nach vill manner sinn.

IMG_2385A wat fir d’Betribswelt, fir d‘Organisatioun an d‘Struktur vun de Betriber, fir d‘Aarbecht gëllt, gëllt och, an dat ass net manner wichteg, fir d’Aart a Weis wéi mir an eiser Gesellschaft liewen. Och do huet sech ganz villes geännert. Eis Liewensbedéngungen an eis Liewensgewunnechte sinn net méi déi selwecht, déi et gëschter woren.

Op Lëtzebuerg bezunn, sinn net nëmme ganz nei Wirtschaftsberäicher an –aktivitéiten beikomm.

An déi wirtschaftlech Diversifizéierung dréckt sech net nëmmen an der Implantatioun an an der Ausbreedung vun neie Wirtschaftsberaïcher aus, mä och an der Weiderentwécklung vun den traditionelle Wirtschaftsberäicher. An net ze vergiessen: Lëtzebuerg ass doriwwer eraus zum Wirtschaftszentrum vun der Groussregioun ginn.

Wann op der enger Säit d’Gewiicht vun der Stolindustrie an der Industrie an eiser Wirtschaft zeréckgaangen ass, sou ass et op der anerer Säit zu enger enormer Entwécklung am Déngschtleeschtungsberäich komm.

Nieft dem Banke,- Finanz- an Assurancesekteur sinn et eng Multitud vun aneren Déngschtleeschtungsberäicher, déi sech an enger verhältnisméisseg kuerzer Zäit implantéiert oder staark ausgebreed hunn. An et ass haut keen Enn vun der Entwécklung ofzegesinnn.

Hei schwätze mer vun all Zort vu Berodungs- an Etudefirmen, vun der Welt vun de Medien, der Publicitéit an der Kommunikatioun, vun der Logistik an dem Transport, vun der Informatik an der digitaler Economie, vun der Innovatioun a Recherche, den Ingénieurs- an Architektebureauen, de Botzfirmen, der kollektiver Restauratioun, de Sécherheetsfirmen, der UNI a vu villes aneschtes méi.

D’wirtschaftlech Diversifikatioun, d’Groussgi vum Wirtschaftsstanduert Lëtzebuerg a vum wirtschaftlechen Akommes hunn doriwwer eraus gläichzäiteg zu engem staarken Uwuessen an zu ville qualitativen Entwécklunge vum Handwierk- an der Bauwirtschaft, dem Handel an der Restauratioun an Hôtellerie gefouert. A vergiesse mer ofschléissend och net de grousse Wandel am lëtzebuergesche Gesondheets-, Sozial- a Bildungswiesen wéi och an all deenen aneren ëffentlechen Déngschtleeschtungsberäicher.

Ech brauch net méi ze widerhuelen, datt all dës Entwécklungen op Säite vum Salariat zu ganz ville Verännerunge gefouert hunn. Souwuel wat all Facette vun der Aarbecht ubelaangt, wéi och alles wat mat der Liewenskonditioun, der Liewensgestaltung an de Liewensgewunnechten ze dinn huet.

An ech probéieren elo e puer Punkten ervir ze sträichen, déi fir d’Opstellung an d’Weiderentwécklung vun eiser Gewerkschaft besonnesch wichteg sinn.

Déi verännert Betribswelt huet dozou gefouert, datt sech och d’Aarbecht, hir Inhalter an hir Organisatioun ausseruerdentlech verännert a virun allem och diversifizéiert hunn. Dat gëllt och fir d’Aarbechtsbedéngungen.

Vill nei Beruffer a Qualifikatioune sinn entstanen.

D’Zäit vun de Grondausbildungen an de Studien ass an d’Luucht gaangen an huet dozou gefouert, datt e groussen Deel vun der Jugend vill méi spéit wéi fréier an den Aarbechtsprozess trëtt.

Gläichzäiteg ass d‘Mobilitéit bei der Aarbecht an de Qualifikatioune staark eropgaangen. En Aarbechtsplazwiessel oder esouguer e Beruffswiessel ginn ëmmer méi zur Regel statt zur Ausnahm.

An déi kontinuéierlech Fort- a Weiderbildung während dem Beruffsliewe spillt bei de berufflechen an domat och bei de soziale Perspektiven eng ëmmer méi grouss Roll.

D’Ënnerscheeder bei den Aarbechtsbedéngungen, ënner anerem bei den Aarbechtszäiten, hunn och ëmmer méi zougeholl, an och hei kënnege sech weider grouss Verännerunge mat ganz neie Qualitéiten un.

A vergiesse mer net all déi nei Formen vun der Hierarchiséierung an de Betriber, grad esou wéi och d’Aarbechtsdeelung mat alle hire Forme vun Auslagerunge bis zu den neie Forme vu prekären Aarbechtsverhältisser an Aarbechtskontrakten.

Mir musse gesinn, datt haut e Salariat, trotz Eenheetsstatut, alles aneschtes wéi eppes Uniformes ass.

D’Salariat besteet aus verschiddene Schichten, ënnerschiddleche Beruffer a Qualifikatioune, mat ganz vill ënnerschiddlechen Aarbechtssituatiounen an Aarbechtsbedéngungen.

An et gëtt ënnerschiddlech Situatioune vu Sécherheet, Aarbechtsplaz-, berufflecher a sozialer Sécherheet.

An och d‘Generatiounsfro spillt opgrond vun de schnellen a permanente Verännerungen am Aarbechtsprozess eng ëmmer méi grouss Roll.

An et sinn nach e puer aner Entwécklungen, déi mir haut an eiser Diskussioun mat a Betruecht zéie mussen.

Déi éischt ass déi vum Rôle vun der Fra an eiser Gesellschaft, déi sech staark verännert huet a sech weider staark verännere wäert.

An ee vun de wichtegste Momenter ass, datt haut eng ganz grouss Majoritéit vun de Fraë schaffe geet an dat bis op e puer Ausnahmen an alle Beruffsberaïcher.

Dës Tatsaach huet natiirlech hir Repercussioun op d’Gestaltung vum Privat- a Beruffsliewen, vun der Erzéiung a vun der Fräizäit, an dat esou wuel fir d’Fra wéi fir de Mann.

Eng weider Entwécklung ass, datt ronn 2/3 vum Salariat haut zu Lëtzebuerg aus der Immigratioun kënnt oder als Grenzgänger all Dag iwwert Grenz bei eis schaffe kënnt.

An der Kompositioun vum Salariat maachen haut déi franzéisch, däitsch a belsch Grenzgänger ronn 40% aus. Ouni si hätt Lëtzebuerg sech net zum Wirtschaftszentrum vun der Groussregioun entwéckele kënnen.

Wann ech haut op all déi Verännerungen hiweisen, déi sech an eiser Gesellschaft gemaach hunn a weider maache wäerten, dann net fir ze behaapten, datt den OGBL all déi doten Entwécklunge verschlof hätt.

Mä ech hunn drop higewise, fir zwee ganz wichteg Punkten ze verdäitlechen:

Éischtens.) All dës Entwécklunge schafe vill nei gewerkschaftlech Interessen, Bedürfnisser an Erwaardungen beim Salariat.

A wa mir den Usproch wëlle weider oprechterhalen, datt mer als Gewerkschaft d’Gesamtsalariat vertriede wëllen, da muss sech eis Gewerkschaft als fäheg erweisen, dës Interessen op eng efficace Manéier vertrieden ze kënnen.

An dat gëllt souwuel fir déi Interessen, déi jidderee betreffen, onofhängeg dovu wou a wat ee schafft, onofhängeg dovun op Mann oder Fra, onofhängeg dovun op Grenzgänger, Immigrant oder Awunner vu Gebuert, onofhängeg dovun zu welcher Generatioun ee gehéiert an onofhängeg dovu welcht Aarbechtsstatut een huet oder ob een net méi am aktiven Aarbechtsliewen ass.

Mä d’Interessen op eng efficace Manéier ze vertrieden, bedeit awer och, datt ee fäheg ass, op all déi spezifisch gewerkschaftlech Interessen agoën ze kënnen, déi sech aus all deen opgezielten ënnerschiddleche berufflechen a soziale Situatiounen erginn.

Zweetens.) ech hu gesot, datt et falsch wär ze behaapten, datt den OGBL déi Entwécklunge verpasst hätt.

Eleng seng Grënnung am Joer 1979 ass dat beschte Géigenargument. Si war eng grouss an noutwenneg Reaktioun op d’Changementer.

An et ass am Verlaf vu senger Geschicht zu weidere strukturellen Upassunge komm, fir déi nei Erausfuerderungen unzegoen.

An ech wëll der dräi nennen, déi sech bis haut duerch déi ganz Geschicht vum OGBL zéien.

D’Verännerungen an der Betribs- an Aarbechtswelt hunn am OGBL zu engem verstärkten Opbau vu senge Syndikater gefouert an et ass him doduerch gelongen net nëmmen déi traditionell Sekteure gewerkschaftlech weider ze stäerken, mä et ass em och gelongen, sech an neie Sekteuren, an nei Aarbechts- a Beruffssparten Fouss ze faassen a sech ze entfalen.

Eng zweet Upassung ass iwwert de Wee vun eisen Abteilungen ëmgesat ginn. Den Département des Immigrés, d’Fraënabteilung, d’Privatbeamtenabteilung, déi no der Aféierung vum Eenheetsstatut an d’Abteilung vum Salariat iwwergaangen ass, den Departement vun der Fonction Publique oder relativ rezent d’Schafung vum Departement vun den travailleurs handicapés sinn e puer Beispiller fir dës Entwécklung.

An eng drëtt grouss Upassung, déi noutwendeg ginn ass, wor déi weider Professionaliséierung a virun allem och de personellen Ausbau bei der individueller Berodung a Betreiung vun eise Memberen. Haut ass eis Berodungs- a Betreiungsstruktur, de SICA, net méi ewech ze denken aus eiser alldeeglecher gewerkschaftlecher Aktivitéit am Déngscht vum eenzelne Member.

All dës Entwécklungen um Niveau vun eise Strukturen an um Niveau vun eisem Fonctionnement woren noutwendeg fir de weideren Opbau vun eiser Gewerkschaft.

Si hunn an der Kontinuitéit stattfond, et wor e permanente Prozess a mir sinn haut zesumme fir erëm eng Kéier op der Basis vun den objektiven Entwécklungen an der Gesellschaft, am Wirtschafts-, Betribs- an Aarbechtsliewen déi Ajustementer bei eise Strukturen, an eisem Fonctionnement ze décidéieren an an d’Weeër ze leeden, fir d’Perenitéit a fir déi weider Stäerkung vun eiser Gewerkschaft, vun der fräier Gewerkschaftsbeweegung hei zu Lëtzebuerg ofzesécheren.

Ech hu vun de Berufsssyndikater geschwat.

Ech hu vun den Abteilunge geschwat.

An ech hu vun der individueller Berodung a Betreiung geschwat.

Dat ass awer net de ganzen OGBL.

Den OGBL, grad esou wéi seng Virgängerorganisatioun, den LAV, huet eng sougenannten dualistesch Struktur. Nieft de Syndikater besteet de Pilier vu senger geographescher Struktur an Aktivitéit a Form vu senge lokale Sektiounen a Regionalen.

Déi historesch Roll vun der lokaler Struktur fir d’Entstehung a fir d‘Weiderentwécklung vun der fräier Gewerkschaftsbeweegung ass vun entscheedender Bedeitung.

Am Ufank stongen net d’Syndikater wéi mer se haut kennen, mä – an ech huelen als Beispill d’Joer 1921 – wou sech d‘gewerkschaftlech Aktivitéit iwwert 7 lokal Industriegruppen an iwwert sougenannt Ortsgruppen organiséiert huet.

Et wor och d’Zäit, wou déi verschidde Gewerkschaftsheemer gegrënnt goufen, zu Diddeleng, Remeléng, Esch, Déifferdeng, Rodange a Schëffleng.

„Mir mussen en eegent Heem kréien, an deem mer eis treffen a berode kënnen, ouni vun der Polizei a Gendarmerie iwwerwaacht ze ginn“.

Dat sinn d’Wieder vu Kréiesch Tun, deen laang duerno, an zwar 1966 zum Ulass vun eiser 50-ger Feier, d’Grënnung vum Diddelenger Gewerkschaftsheem am Joer 1923 beschriwwen huet.

D’Gewerkschaftsheemer op der lokaler Basis woren déi zentral Plaz vun der Gewerkschaft.

Hei si Vertrauensleit aus de Betriber zesummekomm, fir sech ze versammelen an ze beroden, hei si se mat de Memberen aus der Lokalitéit zesummekomm, hei ass d’Verbindung zu de Genossenschaften hirgestallt ginn, hei sinn d’Sektiounsbibliothéiken an d’Aarbechterbildung organiséiert ginn, an hei ass den Eenzelnen a Sozial- a Lounfroe beroden an him gehollef ginn.

An hei wor och d’Plaz an den Ausgangspunkt vun der Organisatioun vun de gewerkschaftlechen Aktiounen, Manifestatiounen bis hin zu de Streikbeweegungen.

An d‘Aktioune sinn och iwwert d’lokal Strukture finanzéiert ginn. Esou woren et beispillsweis d‘lokal Strukturen, déi de Mäerzstreik am Joer 1921 finanzéiert hunn.

Virun allem eréischt mat der Grënnung vum LAV, nom 2. Weltkrich, fänken d’Syndikater u méi staark an Erscheinung ze trieden.

Nieft de lokale Sektiounen an de Beziirker, ginn et Syndikatsleedunge fir d’Biergaarbechter, fir d’Metallaarbechter, fir d’Bau- an d’Holzaarbechter, fir d’Brauereien, fir d’ëffentlech Betriber an interessanterweis och fir d’Jugend a fir d‘“Sozialrentner“.

1946 huet sech de gesamte Gewerkschaftsapparat aus just 8 Haaptamtlechen zesummegesat: 3 fir d’Exekutiv vun der Gewerkschaft, de President, de Generalsekretär, den Trésorier a 5 gewielte Beziirkssekretären.

DIMG_2381’Syndikat „Sozialrentner“ gouf 1951 ofgeschaf, well, an ech zitéieren „et jo kee Beruff ass, wann ee Pensionär oder Sozialrentner ass.“ Deen éischte richtegen, well ausschliesslich haaptamtleche Verhandlungssekretär ass eréischt 1961, an zwar fir de Beräich vum Biergbau an der Schwéierindustrie agestallt ginn.

Déi sougenannten dualistesch Gewerkschaftsstruktur, déi esou entstanen ass, d’lokal Sektiounen engersäits an d’Syndikater anerersäits ass dann um leschte Statutekongress vum LAV am Joer 1972 ënnermauert ginn.

Deemols sinn och fir d’Repräsentatioun vu besonnesche Gruppeninteressen d’Abteilungen agefouert ginn, nieft der Jugend ass d’Grënnung vun engem „Rentnerausschuss“ décidéiert ginn.

1978, ee Joer virun der Grënnung vum OGBL goufen et 6 Syndikater mat 4 Verhandlungssekretären a 6 Beziirkssekretären.

Mam OGBL ass 1979 d’Zuel vun de Syndikater op 12 eropgaangen, an d’Abteilunge fir d’Fraen, d’Privatbeamten a fir d’Handwierker si beikomm.

A senger Grondsazried am Dezember 1978 ënnersträicht de John Castegnaro déi méi staark Vertriedung vun de Syndikater am OGBL géigeniwwer dem LAV, hie betount d‘Lassléisung vum Prinzip vun enger exklusiver Beruffsgewerkschaft an d’Iwwerwanne vun dem getrennten Aarbechter- a Beamtestatut an der Gewerkschaft.

Trotz der Tarifautonomie fir d’Syndikater bleift hir Autonomie als Gewerkschaften ageschränkt, fir d’Konkurrenz an d’Auserneendriften a schwierege Froen ze ënnerbannen.

Hie gesäit d’Syndikater niewend de Lokalsektiounen a Regionalen am Verband, dee selwer zoustänneg ass fir déi gesamt Gewerkschaftspolitik.

De John Castegnaro huet sech deemols eng gewerkschaftlech Aarbechtsdeelung tëscht der lokaler Struktur, also de Sektiounen an de Regionalen engersäits, an den Syndikater anerersäits virgestallt.

Vun zwou Säiten aus sollt dat eenzelt Gewerkschaftsmitglied, mä och den eenzelnen aktive militante Gewerkschafter encadréiert a betreit ginn.

Woubäi et an éischter Linn d’Sektiounen an d’Regionale sollte sinn, iwwert déi nieft der individueller Betreiung virun allem Verbreedung an ’Diskussioun vun den allgemenge gewerkschaftspolitische Positioune vum OGBL a vun de lokalen oder regionalen Froen am Vierdergrond stoe sollten.

Datt dat awer net esou einfach sollt ginn, geet schons 1984 aus dem Tätegkeetsbericht vum Regionalverband Norden fir d’Zäitperiod 1979-1983 erfir. Ech erlabe mer den Text ze zitéieren:

„Die Aufgabe, die den Sektionen in diesem Gefüge zufällt, ist im wesentlichen die Verbreitung der gesellschaftspolitischen Vorstellungen unseres Verbands. Am Arbeitsplatz bleibt bekanntlich keine Zeit für derartige Überlegungen. (…) Es gibt nur den Weg des direkten Kontakts mit den bestehenden Gesellschaftsschichten im lokalen Alltag, eine geradezu ideale Plattform, die Evolution zu unserem Vorteil zu nutzen. (…) Die Hektik und die damit verbundenen Lebensgewohnheiten unserer heutigen Zeit haben Bedeutung und Aufgabe der Lokalsektionen etwas in den Hintergrund rücken lassen. Es ist an uns, diese Rolle (an die Zeit angepasst) wieder im Vordergrund spielen zu lassen und damit zu unterstreichen, dass die Daseinsberechtigung von Lokalsektionen auch heute noch nicht in Frage gestellt ist. „

De Regionalverband Norden huet schon deemols gespuert, wat am gaange wor ze kommen, nämlech, datt nei Liewensgewunnechten d’Bedeitung an d’Roll vun der Lokalsektioun a Fro kéinte stellen.

Fir ’Daseinsberechtegung vun der lokaler Struktur ze legitiméieren misst d’Roll vun der Lokalsektioun un d’Zäit ugepasst ginn, fir iwwert de Wee vum direkte Kontakt mat de bestoende Gesellschaftsschichten am lokalen Alldag gesellschaftspolitesch Positiounen ze vermëttelen.

Dësen Text huet eng gewësse Genialitéit, well esouwuel d’Analys, wéi och d’Konklusioun déi richteg woren.

Wat d’Analys betrëfft esou muss een se awer komplétéieren.

D’Bedeitung vun de lokale Strukturen ass an all de Joeren duerno net nëmmen duerch d’Liewensgewunnechten vun eise Memberen zeréckgaangen, mä si huet ofgeholl, well am Verglach zu de fréieren Zäiten opgrond vun den allgemenge, wirtschaftleche, betriblechen a gesellschaftlechen Entwécklungen ëmmer méi grouss Deeler vun der individueller a kollektiver gewerkschaftlecher Interessensvertriedung vun anere Strukture vun der Gewerkschaft iwwerholl gi sinn.

Alles wat mat den Aarbechtsinteressen um betribleche Plang zesummenhänkt, ass vun de Syndikater vum OGBL opgefaange ginn.

Si hunn als Struktur d’Relève iwwerholl a si hu se missten iwwerhuele, well dës Aufgaben, objektiv gesinn, net méi aneschtes wéi iwwert zentral Strukturen organiséiert konnte ginn.

D’Betreiung vun honnerten an honnerten Betriber aus enger Vielfalt vu wirtschaftleche Sekteuren mat haut iwwert 2000 Personaldelegéierten, Diversifitéit an d’Spezifik vun de gewerkschaftlechen Interessen a Bedürfnisser, d‘Verhandlung vun de Kollektivverträg an d’Aleede vu gewerkschaftlechen Aktiounen, wéi och Diffusioun vun der Propaganda an den Informatiounen huet d’Zentraliséierung an d’Professionaliséierung a Form vun den Syndikater an hiren zentralen Organen noutwendeg gemaach.

Et gouf an et gëtt och haut keng Alternativ zu dëser Form vun der Struktur.

D’Entlokaliséierung vun der Betribswelt an domat vun der gewerkschaftlecher Aktivitéit ass nach duerch eng aner ganz wichteg Entwécklung beschleunegt ginn: nämlech duerch déi geographesch Mobilitéit vum Salariat, an anere Wierder: haut schaffen déi allermeescht hei zu Lëtzebuerg net méi do, wou se wunnen, an domat ass och ee ganz anere wichtege Lien tëscht der Aarbechtswelt mat der lokaler gewerkschaftlecher Aktivitéit verluer gaangen.

Déi lokal Interessensvertriedung ass awer och nach op engem anere Plang vun enger anerer Struktur iwwerholl, transféréiert ginn.

Et handelt sech ëm déi individuell Betreiung a Berodung vun eise Memberen a sozial- an aarbechtsrechtleche Froen, déi zënter dem Joer 2005 vum SICA gemaach gëtt.

Wann och beim SICA déi lokal Antenne weiderbestinn an esouguer nach weider ausgewäit gi sinn, esou ass haut déi individuell Betreiung a Berodung vun eise Memberen opgrond vun der gewuessener Komplexitéit vun den aarbechts- a sozialrechtleche Matièren, opgrond vum informatiséierten Traitement an opgrond vun der Entwécklung vun de Kommunikatiounsméiglechkeeten net méi méiglech ouni eng héich professionaliséiert an zentral organiséiert Struktur wéi de SICA eng ass.

An och hei konnt den OGBL keen anere Wee goen an et gëtt aus ville quantitativen a qualitative Grënn och kee Wee méi zeréck. An dee Wee ass bei wäitem net ofgeschloss. An de kommende Méint a Joere muss eise SICA weider opgebaut a verfeinert ginn, fir op d’Bedürfnisser, d’Erwaardungen an d’Interessen, déi haut eis Memberen hunn, esou agoen ze kënnen, wéi et muss sinn.

A wann ech kuerz op d’Liewensgewunnechten däerf zeréckkommen, dann ass haut ganz villes anescht, net nëmme par Rapport zu 1984, mä ech kéint esouguer d’Joer 1994 oder 2004 als Vergläich huelen.

IMG_2386D’Fra am Aarbechtsprozess, eng Jugend, déi méi laang studéiert a méi spéit an den Aarbechtsprozess antrëtt, déi nei Organisatioun vum Privat- a Familljeliewen, déi total verännert Situatioun bei der Mobilitéit, net nëmmen wat de Wee op d’Aarbechtsplaz ubelaangt, mä och déi bei allen aneren Aktivitéiten, an dat net nëmmen hei am Land an an der Groussregioun mä bis wäit an d’Welt eraus, ee Fräizäit-, Sport- a Kulturugebot, dat sech explosiv entwéckelt huet, d’Entwécklung beim gesellschaftleche Konsum insgesamt an och déi explosiv changéiert Méiglechkeete vun der Kommunikatioun an Informatioun.

Alles dat huet nei Bedürfnisser an Interessen erfirbruecht an eis Verhalensweisen, eist d‘Liewe staark verännert. All Generatioune sinn dovu betraff, tëscht de Generatioune ginn et vill Iwwerlappungen, mä ët ginn awer och grouss Differenzen.  

All dës Entwécklungen, hir Breed, hir Déift an hiren Tempo, ginn all Strukture vum OGBL ëppes un.

Näischt däerf stoe bleiwen a mir mussen eis ëmmer méi schnell op déi Changementer astellen a réagéieren.

Zumols da, wa mir eist d’Prinzip vun der kontinuéierlecher Upassung beibehale wëllen an déifgräifend Bréch evitéiere wëllen, déi da passéiere musse, wa mir passiv bleiwen an de richtegen Zäitpunkt verpassen.

Virun e puer Joer wor ech deemols als Generalsekretär op eng gemeinsam Konferenz vun de Regionalverbänn ageluede ginn, déi zesummekomm woren, fir sech mat dem Zoustand vun der lokaler Gewerkschaftsaarbecht ze beschäftegen.

D’Zeréckgoe vun den Aktivitéiten, de Schwund beim aktive Matmaachen vun de Gewerkschaftsmitglieder an de Problem, datt et ëmmer méi schwéier ginn ass, Interessenten am Allgemengen, a Jugendlecher am Besonneschen ze fanne, fir an de Sektioune matzeschaffe woren den Ausléiser zu dëser Konferenz.

Munches ass duerno probéiert ginn, mä, an do musse mer alleguerte mat eis éierlech sinn, mär sinn zënter deem net wesentlech weiderkomm.

Dofir huet déi um Kongress vum OGBL am Dezember 2014 eestëmmeg beschlosse Resolutioun eis den Optrag ginn, eis d’Fro vun der Zukunft vun der lokaler Struktur am OGBL ze stellen.

E Joer laang hu mer an enger Aarbechtsgrupp an an der Exekutiv d’Situatioun analyséiert a probéiert Solutiounen ze fannen.

An eisen Diskussiounen hu mir eis vun Ufank un dofir ausgeschwat, datt den OGBL sech net vu senger geographescher Struktur verabschiede soll.

Et hätt een d’Fro vun der Daseinsberechtegung, vun der Legitimatioun an de Virdergrond kéinte réckelen. Mir hunn et net gemaach.

Et hätt een d’Fro vun der Legitimatioun vun de Stëmmrechter vun der geographescher Struktur an den ieweschte Gremie vun eiser Organisatioun opwerfe kënnen. Mir hunn et net gemaach.

An déi selwecht Remarque gëllt och fir d’Finanzéierung a fir d’finanziell Autonomie vun de lokale Strukturen. Mir hunn et net gemaach.

Mir hunn et net gemaach, well mer der Meenung sinn, datt et nach eng Chance gëtt, fir datt déi lokal gewerkschaftlech Aktivitéit erëm en neien Elan ka kréien.

Datt si et erëm fäerdeg ka bréngen de lokale Kontakt zu alle Schichten an zu alle Generatioune vun eise Memberen a Gewerkschaftler ze kréien.

Datt et hinne geléngt, wat 1984 de Regionalverband Norden als Roll fir hir Daseinsberechtegung beschriwwen huet, nämlech bei der Vebreedung vun de gesellschaftspolitische Virstellunge vum OGBL op eng signifikant Aart a Weis bäizedroen.

Fir datt awer déi Meenung zur Realitéit ka ginn, muss den OGBL seng lokal Struktur an hirt Fonctionnement un d’Zäit vun haut upassen.

A well et schons 5 virun 12 ass a mir keng Zäit méi ze verléieren hunn, musse mir elo bereed sinn, noutwendeg Reformen virzehuelen a schnell an d’Weeër ze leeden.

Net eréischt muer oder iwwermuer, well da wäert et ze spéit sinn.

An dat wëlle mer net. Dat wëll keen hei bannen.

Et besteet akuten Handlungsbedarf, well mer jo och wëssen, datt all Reform an dëser Saach seng Zäit brauch bis se richteg an der Praxis ëmgesat ass an hir Friichten dréit.

D’Propositioun vun der Statutekommissioun ass e ganzt kloer Bekenntnis fir de geographesche Pilier vum OGBL.

Et geet drëms, datt d‘lokal Sektiounen iwwerliewe kënnen, datt si erëm eng gewerkschaftlech Aktivitéit entfale kënnen, déi all Schichten an all Generatioune vun eise Memberen a Gewerkschafter unzitt an interesséiert.

Dëst Objektiv ka just erreecht ginn, wann déi gesamt lokal Struktur méi einfach, méi schlank a méi modern gëtt.

Mir brauchen en neien Typ vu Lokalsektioun, déi méi breed opgestallt ass, déi eng besser Chance huet fir en aktive Kär opzebauen, déi méi eng kritesch Mass vu Memberen erreeche kann an doduerch e méi breed gefächert Ugebot vu gewerkschaftlechen Aktivitéiten ëmsetze kann a gläichzäiteg seng materiell Mëttelen méi rationell asetze kann.

Déi flächeméisseg Ausdehnung vun de Sektiounen wéi se virgeschloe gëtt, mecht eng zweet iwwergeuerdnet Struktur a Form vu Regionalen iwwerflësseg.

Doriwwer eraus muss och dat internt Fonctionnement vun de Sektiounen moderniséiert ginn.

An duerch d’Aféierung vun engem nationale professionelle Service soll ënnert der Leedung vun de Sektiounen net nëmmen eng verdéiften Zesummenaarbecht a gemeinsam Aktivitéite vun de Sektiounen gefördert ginn, mä virun allem och eng efficace Ënnerstëtzung fir e méi breed opgestalltent Aktivitéitsugebot, entstoen.

De Wee ass net einfach, mä mir mussen e probéieren.

Et ass e Versuch deen et wäert ass. An deen et wäert ass, datt e vun der ganzer Gewerkschaft, vum ganzen OGBL, ënnerstëtzt gëtt.

Ech hunn et virdruns scho gesot.

An den éischte Joerzéngten vun eiser fräier Gewerkschaftsbeweegung huet de facto déi gesamt gewerkschaftlech Aktivitéit um Niveau vun der lokaler Struktur stattfond.

Duerno ënnert dem LAV an dem OGBL ass progressiv e groussen Deel vun dësen Aktivitéiten op aner Strukturen eriwwergaangen a verdeelt ginn.

Ech hu vun de Syndikater a vum SICA geschwat.

Ech muss awer och nach vun der Geschäftsféierung vum OGBL, vun eisem Service fir d’Sécurité Sociale a vun eisem Europasekretariat schwätzen, déi jo och am Verlaf vun der Zäit sech erausentwéckelt hunn respektiv geschaf goufen.

An zwar als Äentwert op déi allgemeng gesellschaftlech Entwécklung an allen Domäne vun der staatlecher Politik an der supranationaler, sprech europäescher an internationaler Politik.

Déi Strukture representéieren a vertrieden eis gewerkschaftlech Interessen am politische Raum, mandatéiert duerch ‘Décisioune vun eisem Kongress, dem Nationalvirstand an der Exekutiv.

An ech wëll och net déi gewuesse Bedeitung an all dëse Froen vun der Chambre des Salariés vergiessen, déi ënnert der Majoritéit an dem Impuls vum OGBL e grousse Sprong no vir gemaach huet.

Am Verglach zu hirer historescher Vergaangenheet ass och bei eise gesamtgewerkschaftlechen Aktivitéiten d’geographesch, déi regional a lokal Struktur vum OGBL ëmmer méi an den Hannergrond geréckelt.

Hätten den LAV an duerno den OGBL en anere Wee kënne goen?

Hätten d’Syndikater, hätten eis Abteilungen, hätten eis aner politesch Strukturen an hätt eis d‘Fonctionnement insgesamt, ech denken do un eis technesch a logistesch Servicer, eisen Département juridique, eis Gestioun vun de Memberen, eis Presse- a Publikatiounsabteilung net entstoe sollen?

Nee, dee Wee wor richteg an e wor noutwenneg. Wa mer haut also iwwert d’Zukunft vun der geographescher Struktur diskutéieren an décidéieren, da kann et net ee Wee zeréck an d’Vergaangenheet sinn, mä et muss e Wee sinn, an dat ass den décisive Punkt, deen déi geographesch Struktur, hirt Fonctionnement an hir Aktivitéit esou upassen, datt si aus deem Isolement erauskënnt, an deem si sech haut leider ëmmer méi zum Rescht vun der gewerkschaftlecher Aktivitéit an dem gewerkschaftleche Liewen vum OGBL befënnt.

All eis Strukture musse mat der gläicher Vitesse weidergoen, soss kann et net fonctionnéieren.

Mä domat geet et net duer. Wann an enger Organisatioun sech ënnerschiddlech Strukturen an Aktivitéitsberäicher entwécklen, da muss een dofir suergen, datt tëscht hinnen eng lieweg Vernetzung, en aktivt Zesummeschaffen a géigesäitegt Respektéieren besteet. Fir e falscht Konkurrenzdenken oder e géigesäitegt Ignoréieren ass keng Plaz am OGBL.

Wann d’Statutekommissioun haut d’Reform vun der geographescher Struktur an en neien Typ vu Lokalsektioun virschléit, da fir hinnen d’Perspektiv ze ginn, fir zwee grouss Aktivitéitsberäicher fir all eis Memberen, ob hei zu Lëtzebuerg oder an der Groussregioun, op eng eiser Zäit ugepasster Form entfalen ze kënnen.

Nieft der Vertriedung vu lokale Froen an Interessen, solle si net nëmmen en neien Opschwonk an der Verbreedung vun eise gewerkschaftspolitische Virstellungen am direkte Kontakt mat all eise Memberen kréien, nee si sollen och den Haaptpilier vum OGBL an der Organisatioun vun de kulturellen a Fräizäitaktivitéiten fir eis Membere ginn.

Mä d’Reform soll eis nach eng aner Perspektiv ginn.

Wann et eis gelénge sollt, nei Schichten a Generatiounen vun aktive Gewerkschaftler fir d’Sektiounsaarbecht ze motivéieren, dann hu mer d’Chance, an ech kommen elo op de Gedanke vum Castegnaro’s John zeréck, datt sech erëm Verbindungen hirstelle loossen, tëscht der lokaler Sektioun an der Betribswelt, zu eise Personaldelegéierten, an domat zu eise Syndikater. An datt sech och erëm eng méi staark Verbindung hirstellt mat eiser nationaler Programmatik a politischer Aktioun a Mobiliserung vun eiser Gewerkschaft.

Wann eis eng nei Qualitéit bei der Vernetzung an dem Zesummeschaffe vun all eise Strukture geléngt, a si muss eis geléngen, da si mer um gudde Wee fir net nëmmen déi geographesch Struktur aus der relativer Isolatioun an déi se haut geroden ass, erauszehuelen, an hir eng nei Opwäertung ze ginn, mä mir sinn dann um gudde Wee, fir den OGBL insgesamt fir d’Zukunft ze stäerken a seng Kampfkraaft ofzesécheren.

Ech hu bei der Diskussioun iwwert d’Lokalsektioun vill Wäert op d’Aufgab vun der Vermëttlung vun de gewerkschaftspolitesche Virstellunge vun eiser Organisatioun geschwat.

Falsch wier awer ze mengen, datt sech déi aner Strukture vum OGBL, wéi beispillsweis eis Syndikater, déi Aufgab net zu Häerz huele missten. De Contraire ass de Fall.

Em wat geet et? Bei allen Ënnerscheeder, déi et haut je no Wirtschaftsberaïch, je no Aarbechtssituatioun oder Professioun bei der gewerkschaftlecher Interessensvertriedung gëtt, esou gëtt et weiderhin all déi gemeinsam Interessen a Fuerderungen, déi objektiv all eis Memberen betreffe, wéi z.B. d’Ofsécherung vun eisem ëffentleche Sozialsystem an de staatleche Sozialleeschtungen, oder d’Verdeedegung vum Index, oder d’Weiderkommen an der éminent wichteger Fro vun engem sozialen Europa, fir nëmmen déi Beispiller ze nennen.

Praktesch all Dag ginn déi an och déi aner Errongenschaften, déi sech d’Gewerkschaftsbeweegung erkämpft huet, politesch an ideologesch a Fro gestallt.

An der Mediewelt ginn d’gewerkschaftlech Positiounen insgesamt minoritär behandelt. Dat huet natiirlech ganz vill mat de Besëtzverhältnisser an der Welt vun de Medien an der Kommunikatioun ze dinn.

Wa mir do e Géigewiicht wëlle schafen, da musse mer, nieft all den Ustrengunge déi mir maache, fir esou vill wéi nëmme méiglech an de Medie präsent ze sinn, virun allem do, wou mer sinn, an dat ass an de Betriber, eis allgemeng gewerkschaftlech Fuerderungen a Positiounen méi staark vermëttelen. Hei si virun allem eis Syndikater gefuerdert. Si si, wéi et de Johny Lahure um LAV-Kongress 1972 gesot huet, d’Bindeglied tëscht de Betriber an de Verbandsinstanzen.

Eis Betribsaarbecht, eis Zesummenaarbecht mat eise Personaldelegéierten däerf sech net just op déi Froen reduzéieren, déi sech spezifisch op d’Aarbechts- a Lounbedéngungen aus dem jeweilege Betribs- a Beruffsberaïch vun den eenzelne Syndikater bezéien.

Mir mussen och an de Syndikater e Schrëtt méi wäit goen.

Déi national an international Gewerkschaftspolitik muss an de Syndikater, an de Syndikatsleedunge méi staark behandelt ginn. Si muss am Kontakt mat de Personaldelegéierten an och an d‘Formatioun vun eise  Personaldelegéierten méi staark afléissen. Et geet ëm déi gewerkschaftlech Bewosstseinsbildung, déi iwwert déi spezifisch betriblech Missioun erausgeet. Si muss erëm méi staark an eis alldeeglech Betribsaarbecht mat afléissen.

Dat wäert net nëmmen e positiven Impakt op d’Recrutement vun neie Membere hunn, mä dat wäert den OGBL weider stäerken, wann en national oder international fir eis gemeinsam Saach antrieden a mobiliséiere muss.

Virun elo bal engem Mount sinn 9000 Salariéen aus dem Gesondheets- a Sozialwiesen fir hir sektoriell gewerkschaftlech Interessen, fir hir Kollektivverträg op d’Strooss gaangen.

Eist d’Zil muss et sinn, datt da wa beispillsweis eisen Index erëm a Fro gestallt gëtt, eleng aus dësem Beräich, dann och 9000 Leit iwwert den OGBL mobiliséierbar sinn an op d‘Strooss ginn.

An dat gëllt fir all Syndikater vum OGBL. Ech hätt jo och elo de Syndikat Bau uschwätze kënnen, dee virun 3 Joer a sengem schwéieren Tarifkonflikt dausende vu Salariéë mobiliséiert hat. Wat mer sektoriell fäerdeg brénge, musse mer och national fäerdeg brengen.

Fir d‘Syndikater proposéiert d’Statutekommissioun, grad wéi et schons bei der leschter Statutereform 2006 de Fall wor, verschidden Upassungen an der Prozedur vun de Kollektivvertragsverhandlungen, Upassungen déi an éischter Linn drop ausgeriicht si, fir eng fräi gewerkschaftlech Mobiliséierung am Fall vu konfliktoresche Verhandlungen ze förderen.

An et gëtt och proposéiert, datt sech d’Syndikater innerhalb vum OGBL zesummen federéieren kënnen, wa si méi staark zesummeschaffen a sech koordéinéiere wëlle fir gemeinsam gewerkschaftlech Démarchen entwéckelen ze kënnen.

Wann ee Member am OGBL ass, huet ee Rechter an och Pflichten. Si sinn an eise Statute verankert. D’Statutekommissioun proposéiert keng aschneidend Verännerungen, mä haaptsächlech Präzisiounen oder Ëmformuléierungen. Et si Virschléi, déi sech opgrond vun eiser Erfahrung oder opgrond vu Froen vun der praktescher Ausleeung an Interpretatioun oder opgrond vun der praktescher Uwendung vun eenzelne Bestëmmungen opgedrengt hunn.

Et sinn och Virschléi fir Upassungen, déi haut eiser technescher an administrativer Beaarbechtung méi gerecht ginn. Mir wëssen alleguerten, datt haut eis technesch an administrativ Beaarbechtung duerch d’Informatiséierung, duerch ’Digitaliséierung, ganz aner Méiglechkeeten huet, wéi dat virun 10 oder 15 Joer de Fall wor.

D’Propositioune vun der Statutekommissioun, déi sech op d’Gesamtfinanzéierung vum OGBL an op d’Kotisatioune bezéien, bedeiten och keng Ofréckelung vun eiser Grondapproche, mä si sollen eng méi kloer Definitioun an domat eng méi kloer Äentwert ginn, wat op der enger Säit de Kongress a wat op der anerer Säit de Nationalvirstand am Zesummenhang mat der Festleeung vun der Kotisatioun ze décidéieren huet.

Ech hunn et ganz am Ufank vu ménger Usprooch gesot: Eng Gewerkschaft, déi naïscht un hirer Stäerkt an un hirem Afloss verléiere wëll, eng Gewerkschaft déi sech weider entwéckele wëll, déi däerf och an hirem Opbau an an hirem Fonctionnement ni stoe bleiwen.

Sech ëmmer ërem upassen un d’Zäit an un nei Erausfuerderungen ass net just eng Saach vun enger Upassung vun de Statuten, mä et ass och eng Saach wéi sech lafend eis eenzel Strukturen an den OGBL insgesamt sech an hirem Fonctionnement upassen, ech kéint och d’Wuert vun der lafender Moderniséierung gebrauchen.

Ech hunn d’Stechwuert Digitaliséierung schons e puermol ervirgehuewen.

Datt eis ’Digitaliséierung vun der Wirtschafts- an Aarbechtswelt viru grouss gewerkschaftlech Erausfuerderunge stelle wäert, dat hu mer schons um 1. Mee betount.

Haut op eisem Kongress musse mer vun eiser eegener Digitaliséierung schwätzen. Mir fänken net bei Null un. An dach musse mer, an dat betrëfft all eis eenzel Strukturen, déi nei Weeer a Forme vun der Kommunikatioun an der Informatioun, déi ’Digitaliséierung ervirbruecht huet a weider undreift, ausbaue, fir net an d’Hannertreffen ze kommen.

Mir hunn an deene leschte Woche vill doriwwer geschwat, datt eis lescht Protestmanifestatioun déi mer organiséiert hunn, nämlech déi vum 4. Juni vum Syndikat Gesondheet- a Sozialwiesen eigentlech déi éischt wor déi am Virfeld, an der Phase vun der Mobilisatioun, nieft eise klassesche Mobiliséierungsmethoden, ech schwetze vun Trakten, Pressekonferenzen an dem direkte perséinleche Kontakt mat der Basis, gläichzäiteg déi digital Informatiouns- a Kommunikatiounstechniken wéi e.a. déi digital sozial Réseaue massiv agesat an ausgenotzt huet.

An och hei gëllt: d’Klassik soll net duerch dat neit ersat ginn, mä d’Klassik muss onbedéngt duerch dat Neit ergänzt ginn.

Dat gëllt natiirlech fir all eis Forme vu gewerkschaftlecher Propaganda, Informatioun a Publikatioun.

Do hu mer e ganz grousse Chantier dee keng Zäit méi huet fir ze waarden. D’Objektiv muss sinn vill méi eng Breed an der Kommunikatioun mam Salariat an an der Informatioun fir d‘Salariat hei zu Lëtzebuerg ze kréien.

An och hei gëllt, datt et fir all eis Strukturen net zevill zu ënnerschiddleche Vitesse kënnt, well och hei ganz nei Méiglechkeete bestinn vun der géigesäiteger Vernetzung an Zesummenaarbecht. An denke mer och drun, datt all Ustrengungen, déi mer haut an déi Richtung maachen och ganz wichteg sinn an der Préparatioun fir déi nächst Sozialwalen.

Um Enn vu menger Interventioun ass mer eppes nach ganz wichteg.

Wann an eiser Gewerkschaft iwwert eis eege Strukturen diskutéiert gëtt, dann däerf een ni vergiessen, datt ee gläichzäiteg iwwert all déi aktiv Gewerkschaftler schwetzt, déi joerelaang jo esou guer joerzéngtelaang de Motor vun eise Strukture sinn.

Ouni si, ouni hirt Engagement, ouni hir Motivatioun an ouni hir Zesummenaarbecht ka keng Struktur, ob Lokalsektioun, ob Syndikat oder Departement fonctionnéieren.

Dat éierenamtlecht Engagement vun dem aktive Gewerkschaftler fir seng Gewerkschaft ass dat wichtegst, wat den OGBL huet.

An dofir muss all aktive Gewerkschaftler, egal wou en aktiv ass, vu senger Gewerkschaft respektéiert an ënnerstëtzt ginn.

An all aktive Gewerkschaftler, dee sech engagéiert, dee weess, datt en Deel vun him selwer, vu senger Persoun a Perséinlechkeet, en Deel vu sengem Liewen an Erliewen sech verbënd a verbonnen ass mat där Struktur oder mat deene Strukturen an deenen hien aktiv ass a fir déi hie säi Beitrag mecht.

A genee dat däerf een nët vergiessen, wann ee wéi haut iwwert d’Zukunft, an d’Perspektiven an iwwert de noutwendege Wandel vun der Gewerkschaft diskutéiert an décidéiert, datt ee gläichzäiteg iwwert d’Gewerkschaftler schwetzt déi haut, muer an iwwermuer déi dreiwend Kraaft an deenen eenzelne Strukture vun der Gewerkschaft sinn.

Ech weess, mir wëssen et alleguerten, datt et net ëmmer esou einfach ass, zumols da, wann ee ganz laang aktiv ass, en neie Pad oder esou guer en neie Wee anzeschloen.

Dat ass mënschlech, a Gewerkschaftler si bekanntlech och Mënschen.

Mä et si Mënschen déi virun allem ni opginn.

An dat ass och, wat ech mir fir den OGBL vu muer an iwwermuer wënschen.

Nämlech, datt de Wandel an der Kontinuitéit virun allem och eng Kontinuitéit vum Engagement ass.

Den OGBL brauch jiddereen. Jiddereen, deen haut aktiv ass, soll a muss och muer an iwwermuer sech nach an der Gewerkschaft, a senger Struktur, op senger Plaz, wou e bis elo aktiv wor, erëmfanne kënnen.

Natiirlech wëlle mer nei an nach méi Leit, déi sech fir den OGBL asetzen.

Mä virun allem wëlle mer, datt keen, keen een, deen haut aktiv ass, egal aus welcher Generatioun vun aktive Gewerkschaftler hie kënnt, eist gemeinsamt Boot verléisst.

Et kann an et däerf op kee verzicht ginn, et kann an et däerf net op d’gewerkschaftlech Erfahrung a Wësse vun all deene verzicht ginn, déi an all de leschte Joeren a Joerzéngten d’Gewerkschaft opgebaut hunn an dem OGBL déi Stäerkt ginn hunn, déi en haut huet.

Ech hoffen, datt mer all zesummen haut eng positiv Reform maachen.

Fir eis Gewerkschaft, fir d’Ëmsetzung vun den Interesse vun all eise Memberen, vum gesamte Salariat hei zu Lëtzebuerg.

An eppes verléiere mer doudsécher och net aus dem Aa: haut gëtt net proposéiert eppes um Artikel 1.4. vun eise Statuten ze änneren. Dat ass deen Artikel, deen eis den Optrag vum Schafen vun der Eenheetsgewerkschaft mat op de Wee gëtt.

Ech soen Iech Merci.

 

André Roeltgen,
President vum OGBL

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Résolution adoptée lors du Congrès extraordinaire de l’OGBL du 2 juillet 2016

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_64A1165Le 23 juin, les Britanniques se sont majoritairement décidés pour une sortie de l’Union européenne. Le 22 mai, le candidat de la droite populiste FPÖ a manqué l’élection au poste de président fédéral d’Autriche de quelques milliers de voix seulement. La Cour constitutionnelle autrichienne vient toutefois d’invalider les résultats de cette élection. Et il est donc possible que le représentant de la droite populiste autrichienne accède quand même à la présidence de la République fédérale d’Autriche. Dans de nombreux Etats de l’UE, les partis politiques situés à droite sont devenus la première force politique. Dans certains pays européens, ils sont déjà au pouvoir et en train de limiter la liberté de la presse et l’indépendance des tribunaux. Dans le contexte des luttes sociales en France à propos de la détérioration massive du droit de travail, le président de la Commission européenne déclare que cette «réforme du droit de travail» doit être mise en œuvre à tout prix et avertit le gouvernement français de ne pas faire de concessions.

L’Union européenne devient de plus en plus synonyme de démantèlement social, de stagnation et d’absence de perspectives. L’OGBL demande depuis des années un changement de cap politique radical en Europe. Quitter la voie de l’Union de la concurrence et aller dans la direction d’une Union sociale.  Vers plus de solidarité entre les pays. Des meilleurs standards sociaux pour les femmes et les hommes. L’Europe a besoin d’un meilleur droit de travail. D’un renforcement du pouvoir d’achat. D’investissements. D’un salaire social minimum européen en lien avec la force économique des différents pays.

Car sans un tel changement de cap, l’Union européenne ne survivra pas.

Dans ce contexte, l’OGBL demande de toute urgence une réforme de la directive détachement. Il faut mettre fin au dumping social et salarial en Europe. Le gouvernement luxembourgeois doit continuer à s’engager dans cette question au Conseil des ministres européen pour une solution dans l‘intérêt des salariés.

L’OGBL attend du gouvernement qu’il se prononce contre l’accord CETA avec le Canada. L’OGBL partage la position du gouvernement luxembourgeois, qui demande un vote des parlements nationaux sur l’accord CETA. En outre, les négociations sur le TTIP doivent être arrêtées. Les deux traités sont un danger massif pour les standards européens sociaux, de travail, d’environnement, de protection des consommateurs et de protection des données. Une nouvelle dérégulation des services publics est visée, ce que l’OGBL refuse de manière catégorique. En outre, les procédures d’arbitrage extrajudiciaires sans base juridique ou démocratique sont inacceptables.

Les recommandations de la Commission européenne pour le Luxembourg vont chaque année en direction du démantèlement social et de la réduction des pensions. Cette année, ce sont une fois de plus les pensions qui sont visées plus particulièrement par la Commission. L’OGBL demande au gouvernement, de refuser clairement ces recommandations.

L’OGBL demande la mise en œuvre rapide de la réforme de la loi PAN, afin que l’organisation du temps de travail au Luxembourg suive enfin de nouveau des règles légales claires.

L’OGBL demande que l’UEL cesse sa position de blocage afin de mener des discussions concrètes et constructives à un niveau bilatéral.

L’OGBL prévient le gouvernement contre une réforme précipitée de l’assurance dépendance. Le modèle actuel ne nécessite pas de réforme substantielle. Le Luxembourg dispose d’une assurance dépendance, dont la caractéristique centrale est le fait de mettre les besoins individuels des personnes dépendantes au centre.  Cela est une bonne chose et doit rester garanti. Une diminution des prestations ne sera pas acceptée par l’OGBL, tout comme une perte de qualité, de transparence ou de contrôle.

L’OGBL salue les approches positives dans la réforme fiscale prévue, qui vont dans la direction de plus d’équité fiscale. Il regrette néanmoins que peu ne se fait pour créer plus d’équité fiscale entre le capital et travail. En outre, l’OGBL continue à appeler à un mécanisme d’adaptation automatique du barème d’imposition à l’évolution des prix. La situation économique permet des réductions d’impôts et l’OGBL invite le gouvernement à mettre en œuvre la réforme fiscale prévue dans les délais, au 1er janvier 2017.

L’OGBL rappelle que plusieurs réformes du droit de travail pressantes sont à l’ordre du jour en ce moment. Ceci comprend entre autres une meilleure protection des salariés dans le cas de licenciements économiques, un meilleur encadrement pour les stages en entreprise, plus de droits pour les salariés en cas de faillite et la résolution attendue depuis longtemps de la question de la continuation du paiement de salaire en cas de maladie. L’OGBL rappelle enfin au gouvernement qu’il s’est engagé d’introduire le droit de combiner un travail à temps partiel avec une pension partielle.

Dans les mois à venir, l’OGBL mènera une politique tarifaire offensive.

Il n’est plus possible de vivre adéquatement au Luxembourg avec le salaire social minimum actuel. Pour cette raison, l’OGBL maintient sa revendication d’une augmentation du salaire social minimum de 10%. Qui travaille à temps plein doit pouvoir vivre décemment de son salaire.

La crise économique est derrière nous et il est temps de faire participer les salariés davantage aux profits que leur travail a généré. L’OGBL mettra pour cette raison des augmentations salariales substantielles au centre des négociations tarifaires à venir dans tous les secteurs économiques.

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Réforme statutaire adoptée lors du Congrès extraordinaire : L’OGBL est plus que jamais le syndicat de l’avenir!

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congresL’OGBL a adopté le 2 juillet 2016 une réforme de ses statuts, c’est-à-dire de sa «Constitution», au cours d’un Congrès extraordinaire qui s’est tenu à l’Hémicycle du Centre de conférences du Kirchberg. Un Congrès qui a réuni quelque 400 délégués effectifs représentant toutes les structures qui composent aujourd’hui la confédération syndicale qu’est l’OGBL.

En décembre 2014, à l’occasion du dernier Congrès ordinaire de l’OGBL, les délégués présents avaient avalisé une résolution stipulant qu’une réflexion approfondie serait menée sur l’organisation interne de la confédération syndicale – ses forces et ses faiblesses – en vue de la revaloriser et d’accroître son dynamisme dans un monde en perpétuelle évolution. Après plus d’une année de travaux préparatoires marqués par des débats internes animés auxquels toutes les structures ont été associées, une Commission statutaire a finalisée il y a quelques semaines une proposition de réforme, soumise le  2 juillet au vote des délégués effectifs du Congrès.

Cette proposition de réforme statutaire, transmise il y a un mois à l’ensemble des structures de l’OGBL, a été largement débattue, article après article, tout au long de cette journée, tout comme les amendements alternatifs proposés par les différentes structures elles-mêmes (des amendements annoncés en amont du Congrès ou bien introduits de manière spontanée au cours de la journée). 

Outre un «toilettage sémantique», la réforme statutaire adoptée a trait principalement à l’organisation des structures locales de l’OGBL, aux syndicats professionnels et à leur politique tarifaire, au financement de l’OGBL et enfin aux droits et devoirs de ses membres.

Voici les principales modifications apportées à la «Constitution» de l’OGBL:

  1. L’organisation des structures locales

L’OGBL repose et continuera à reposer sur une structure duale: d’un côté les syndicats professionnels (actuellement au nombre de 15), de l’autre côté, les sections locales (actuellement au nombre de 59, regroupées jusqu’ici en 6 structures régionales).

Les sections locales ont été, historiquement, les foyers centraux de l’activité syndicale et de son expansion tout au long du XXe siècle. Un rôle prépondérant qui a toutefois commencé à décliner progressivement au cours des 30 dernières années, notamment en raison des transformations sociétales qui ont eu lieu au cours de cette période et qui ont engendré de nouveaux modes de vie du salariat, mais également parce que les activités des sections locales ont été graduellement prises en charge par d’autres structures syndicales (on peut citer, par exemple, l’activité de conseil initialement assurée par les sections locales et qui est aujourd’hui dévolue à  un service professionnel à part entière: le Service Information, Conseil et Assistance de l’OGBL). 

Dans une volonté affichée de redynamiser l’activité et l’attractivité des sections locales, le Congrès extraordinaire de l’OGBL a acté les modifications suivantes:

  • le nombre de sections locales sera réduit à terme à un maximum de 25 unités (par le biais de fusions entre sections existantes) afin de créer de nouvelles synergies
  • les structures régionales sont abolies
  • un «service national de services» verra prochainement le jour dont la mission consistera exclusivement à accompagner les sections locales dans l’organisation de leurs activités d’information syndicale, de culture, d’art, de loisirs et de services orientées vers les besoins des membres
  1. Les syndicats professionnels et leur politique tarifaire

Les modifications statutaires concernant les syndicats professionnels de l’OGBL et leur politique tarifaire relèvent essentiellement d’adaptations de procédures internes, visant d’une part à donner davantage de pouvoir aux syndicats professionnels, d’autre part à renforcer la légitimité des actions initiées en cas de conflit social dans une entreprise. Voici les principales modifications apportées par la réforme statutaire:

  • les syndicats professionnels pourront proposer de fusionner entre eux s’ils jugent une telle fusion opportune
  • les syndicats professionnels pourront proposer de s’associer dans le cadre de structure fédérative commune
  • les syndicats professionnels jouiront d’une autonomie totale dans le choix des candidats pour les élections sociales en entreprise
  • diverses adaptations ont été apportées aux procédures internes qui encadrent la gestion de situation conflictuelle dans le cadre de négociation collective en entreprise
  1. Le financement de l’OGBL

La principale modification apportée au financement de l’OGBL consiste en l’introduction d’un nouveau système de proportionnalité des montants des cotisations des membres.

  1. Les droits et devoirs des membres de l’OGBL

Les principales modifications statutaires touchant aux droits et devoirs des membres de l’OGBL visent d’une part à renforcer les moyens mis à disposition du service de la gestion des membres dans son travail de suivi, d’autre part à préciser les conditions d’octroi des prestations offertes par l’OGBL à ses membres ainsi que les devoirs de l’OGBL envers ces derniers.    

Si l’histoire du mouvement syndical libre au Luxembourg, qui célèbre cette année son centenaire et dont l’OGBL est le digne héritier, est une histoire de luttes syndicales, elle est aussi une histoire de transformations constantes pour s’adapter au mouvement du monde. Avec la réforme des statuts adoptée lors de son Congrès extraordinaire, l’OGBL ouvre un nouveau chapitre de cette histoire.   

Les délégués effectifs du Congrès extraordinaire de l’OGBL ont par ailleurs également adopté une résolution en lien avec l’actualité politique  

Communiqué par l’OGBL
le 2 juillet 2016

 

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L’OGBL gagne les élections sociales

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boutiques_aeroport_vignetteL’OGBL a remporté tous les mandats lors des élections sociales qui se sont tenues dans la société Lagardère Travel Retail Luxembourg, le 6 juillet 2016.

Il s’agissait des premières élections après la reprise des boutiques par le groupe français Lagardère, survenue en octobre dernier. Auparavant, les boutiques avaient été exploitées pendant 40 ans par Luxair. Dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres, Luxair a dû céder les Airport-Shops à Lagardère. L’OGBL a réussi à ce que les 39 salariés concernés soient repris avec leur ancienneté et avec les avantages de la convention collective Luxair.

Après le transfert, l’OGBL a demandé l’ouverture de négociations pour la mise en place d’une convention collective propre à Lagardère. Ces négociations sont sur le point d’aboutir.

Ont été élus pour l’OGBL lors de ces premières élections sociales: Sandra Gomes, Agnès Luthun (déléguées effectives), ainsi que Carlos Gameira et Christiane Weber (délégués suppléants). Le LCGB n’a obtenu aucun mandat.

Communiqué par le Syndicat Aviation civile de l’OGBL
le 7 juillet 2016

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Priorité au maintien dans l’emploi

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TwinergLa fermeture de Twinerg S.A. a été formellement décidée le 7 juillet 2016. Cette fermeture représente évidemment un coup dur pour les 17 salariés concernés, même si elle ne constitue pas une surprise.

En effet, l’OGBL (seul syndicat signataire de la convention collective de travail dans l’entreprise) a eu depuis le début de l’année des entrevues régulières avec les responsables de Twinerg S.A. et du groupe Engie (ex GDF-Suez), l’actionnaire majoritaire de la centrale de gaz luxembourgeoise. Lors de ces réunions, divers scénarios d’avenir pour l’entreprise et leurs conséquences sociales ont été discutés entre partenaires sociaux. Une réunion d’information pour l’ensemble des salariés a été organisée le 15 juin 2016.

Les parties se sont mis d’accord pour qu’en cas de fermeture, la priorité soit accordée au maintien dans l’emploi. La négociation de licenciements ne sera donc à l’ordre du jour qu’en cas d’échec dans la recherche d’un nouvel emploi adapté aux compétences et aux besoins des salariés. Dans cette perspective, un bilan des compétences individualisé a déjà été réalisé pour chaque salarié au cours du mois de juin.

Responsabilités sociales

Par ailleurs, le groupe Engie a récemment signé des accords sociaux européens qui donnent un certain nombre de garanties et d’aides (proposition d’un nouveau poste, budget formation…) en cas de restructuration ou, comme dans le cas présent, de fermeture d’une entreprise.

Il est maintenant primordial de traduire ces accords dans la réalité. De plus, l’ensemble des actionnaires de Twinerg S.A. doivent faire un effort maximal afin de trouver des solutions satisfaisantes au sein de leurs entreprises pour les 17 salariés qui perdent leur travail chez Twinerg. Pour l’OGBL, il faut éviter que les salariés doivent passer par la case chômage et il faut garantir le maintien des acquis sociaux.

A côté de l’actionnaire majoritaire Engie (65 %), Enovos et le groupe ArcelorMittal détiennent chacun 17,5% du capital.

La centrale électrique Turbo-Gaz-Vapeur (TGV) située à Esch-sur-Alzette qui produit de l’énergie électrique a été officiellement inaugurée en 2002.

Communiqué par le syndicat Services et Energie de l’OGBL
le 7 juillet 2016

 

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Investir dans la recherche luxembourgeoise et dans son personnel

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2016_07_06_entrevue_Hansen_2Une délégation du département Enseignement Supérieur et Recherche du SEW/OGBL, menée par le secrétaire central Frédéric Krier et composée de délégués du personnel OGBL des centres de recherche publics LIH, LISER et LIST, de l’Université du Luxembourg et de l’ancien Centre virtuel des connaissances sur l’Europe (CVCE), a récemment rencontré le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Marc Hansen, pour un tour de table sur la situation actuelle et sur les perspectives futures du secteur.

Un des sujets abordés a été le projet de loi sur l’Université du Luxembourg, qui est déjà sur la voie des instances depuis 2011. Le ministre a confirmé que le gouvernement prévoit de réviser ce projet de loi; cependant, les discussions à ce sujet avec les différentes parties impliquées n’ont pas encore été entamées.

L’OGBL a rappelé dans ce contexte ses remarques par rapport au projet initial, notamment en vue du renforcement du dialogue social au sein de l’Université. L’OGBL a soulevé qu’actuellement seul un ressortissant élu par le corps des professeurs assiste comme observateur avec voix consultative aux réunions du Conseil de gouvernance, alors que la présence de représentants du personnel avec droit de vote est prévue dans la législation luxembourgeoise aussi bien pour les conseils d’administration des établissements publics que pour les sociétés anonymes, qui emploient plus de 1000 salariés ou bénéficient d’une participation financière de l’État de plus de 25%. Comme l’Université compte désormais plus de 1600 salariés, l’OGBL insiste donc sur la présence de représentants du personnel avec voix délibérative au sein du Conseil de gouvernance, et réclame en parallèle un renforcement du rôle du Conseil universitaire.

Dans ce contexte, le rôle des conseils de concertation introduits par la loi du 3 décembre 2014 sur les Centres de recherche publics a également été soulevé. Il est souligné que des retards ont été pris par rapport à l’introduction de ces nouveaux organes ou qu’ils ont encore des difficultés à trouver leur rôle propre dans le cadre institutionnel des Centres. Le ministre a souligné que ces organes consultatifs auront tout leur rôle à jouer lors de l’élaboration des prochaines conventions pluriannuelles entre les Centres de recherche publics et l’État.

2016_07_06_entrevue_Hansen_1Les deux côtés ont souligné l’importance du dialogue en interne et d’une politique de communication transparente envers le personnel pour assurer un bon climat de travail dans les différents établissements. Est citée à ce propos, la récente intégration du CVCE au sein de l’Université, où il a été possible de surmonter les incertitudes et questionnements du personnel par une meilleure politique de communication et l’implication des deux délégations du personnel dans le processus. La délégation syndicale a annoncé dans ce contexte que les deux délégations du personnel (composées toutes les deux à 100% de délégués OGBL) auront une réunion commune pour acter leur fusion dans les prochains jours.

L’OGBL a soulevé également la tendance générale des directions des établissements dans le cadre des négociations tarifaires de vouloir remplacer les grilles salariales en place par des systèmes de rémunération liés à la performance. Le ministre a souligné que son ministère s’abstient de toute immixtion dans les négociations en cours et a assuré le plein respect de l’autonomie tarifaire des partenaires sociaux. L’évaluation de la performance des différents établissements prévue dans le cadre des conventions pluriannuelles avec les Centres de recherche publics et du contrat d’établissement de l’Université ne serait pas en lien avec les systèmes de rémunération, qui restent entièrement matière de négociation entre les établissements et le syndicat.

Le ministre Marc Hansen a souligné dans ce contexte l’augmentation du budget dédié à l’enseignement supérieur et la recherche dans le cadre de la récente «révision à mi-terme». Il a insisté sur la volonté du gouvernement de poursuivre une politique d’investissements continue dans la recherche et dans l’innovation dans les années à venir. Cette politique, qui tranche avec les coupes entreprises dans les budgets de l’Enseignement supérieur dans d’autres pays, aurait déjà contribué à renforcer la visibilité et l’attractivité de l’Université et du secteur de la recherche au Luxembourg.

Les deux côtés ont également insisté sur le besoin de développer davantage les collaborations et synergies entre l’Université et les Centres de recherche publics pour renforcer la cohérence du secteur. La délégation syndicale a soulevé dans ce contexte la question, si l’insistance sur l’évaluation de la performance et partant le renforcement de la concurrence entre les établissements ne seraient pas en contradiction avec ces objectifs.

2016_07_06_entrevue_Hansen_3D’autres sujets abordés furent la question des infrastructures, de la mobilité et des parkings sur le site Belval, la situation préoccupante au LIST, que plus de 100 salariés ont quitté depuis sa création (issue de la fusion des anciens CRP Henri Tudor et Gabriel Lippmann) en raison principalement d’un manque de perspectives en interne, ainsi que les initiatives sur le plan européen et national de mettre en place un régime de pension complémentaire institutionnelle (2e pilier), qui permettrait le transfert de droits de pension entre pays.

L’OGBL a enfin souligné la question des chercheurs frontaliers, qui sont souvent pénalisés sur le plan fiscal en raison de déplacements fréquents à l’étranger (conférences, colloques, collaboration internationale sur des projets de recherche…). Ainsi, il faudrait se poser la question, s’il n’y a pas lieu d’inclure le métier du chercheur parmi les cas spécifiques au niveau des accords fiscaux bilatéraux, notamment celui avec la Belgique. Le ministre a annoncé qu’il communiquera cette suggestion au ministre des Finances.

Communiqué par le département Enseignement supérieur et Recherche du SEW/OGBL
le 11 juillet 2016

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Comité de suivi Lux2016 : ArcelorMittal lâche une bombe

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Site-Rodange_0288_new usineLe comité de suivi des effectifs et des investissements, instauré dans le cadre de l’accord Lux2016 dans la sidérurgie, s’est réuni ce 12 juillet sous la présidence du ministre de l’Economie ainsi que du ministre du Travail et de l’Emploi. Pour rappel: le but premier de ce comité est de veiller au respect des accords signés tant en matière d’investissement que de s’assurer du suivi et de la bonne application du volet social (CDR et application de la préretraite).

Ce qui au départ devait être une réunion de routine, s’est terminé sur une note amère remettant en cause plusieurs décennies d’histoire sociale de notre sidérurgie luxembourgeoise. Alors que l’ensemble des membres du comité de suivi arrivait à la conclusion que les divers engagements ont été honorés, la direction d’ArcelorMittal lâchait une bombe en présentant ses visions sur un futur plan de compétitivité post-Lux2016 et en réussissant ainsi à choquer l’ensemble des participants à la réunion.

Pour la direction et à la plus grande consternation des syndicats, nous n’aurions plus besoin d’un système de préretraite à partir de 2017, la CDR en tant que telle ne serait plus non plus indispensable et il faudrait réfléchir à la mise en place d’un régime simplifié de chômage conjoncturel. En même temps, la direction confirme mettre un frein à sa politique d’investissement, la rendant ainsi dérisoire pour l’avenir.

Alors que depuis des mois, la direction d’ArcelorMittal verse des larmes de crocodile sur la crise dont souffre l’acier, sur les cycles imprévisibles du secteur ainsi que sur le peu de visibilité qu’elle aurait sur les marchés, cette même direction serait subitement capable de prévoir l’évolution de l’effectif sur les quatre prochaines années….

Il va sans dire que les syndicats s’opposent fermement à cette vision réductrice pour l’avenir des sites luxembourgeois et réclament le maintien d’un plan d’avenir Lux2020 adapté aux besoins actuels de la sidérurgie et de son périmètre.

Les syndicats rappellent avec insistance la qualité du modèle social Luxembourgeois qui a permis de traverser les plus fortes crises de la sidérurgie tout en préservant la paix sociale.

De ce fait, les partenaires sociaux ont retenu d’entamer les discussions et réflexions dès la rentrée.

Communiqué par l’OGBL et le LCGB
le 12 juillet 2016

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Renouvellement de la convention collective des salariés de l’Etat : un accord historique!

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signature_cct_services_publics_0Le 15 juillet 2016, les syndicats OGBL, en tant que porte-parole des négociations, et LCGB, en tant que syndicat minoritaire, ont signé avec le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, un accord salarial pour le renouvellement de la convention collective des salarié(e)s de l’Etat.

La nouvelle convention collective des salariés répond à trois objectifs majeurs:

  • elle renforce sensiblement le pouvoir d’achat de tous les salariés de l’Etat, en particulier celui des catégories où les salaires sont plus vulnérables et elle donne un coup de pouce à la demande intérieure
  • elle transpose de manière intelligente les réflexions réalisées dans le cadre de la réforme statutaire et des salaires dans la fonction publique et de la simplification administrative, par l’introduction d’un système de carrières linéaires et d’une conversion du système de primes multiples en un supplément de salaire unique par catégorie professionnelle. Pour les salarié(e)s, une carrière linéaire équivaut à plus de régularité et de rapidité dans la progression de leur carrière, ainsi que davantage de lisibilité dans leur perspectives de carrières
  • la nouvelle convention collective des salarié(e)s de l’Etat pose également les bases d’une approche plus qualitative du travail effectué par les salarié(e)s de l’Etat. La linéarité des carrières permet un mécanisme de promotion professionnelle par sa transversalité entre les différentes carrières. Ce principe ouvre les voies à l’introduction de mécanismes promouvant la formation professionnelle continue et la validation des acquis professionnels pour les salarié(e) de l’Etat, qui seront validés par des diplômes reconnus à travers un système de promotion
  • elle lance une réflexion approfondie sur l’organisation du temps de travail dans les administrations étatiques avec comme objectif, non seulement d’améliorer le fonctionnement des services mais aussi de faciliter l’harmonisation entre temps de travail et vie privée des salarié(e)s

L’unique contribution du LCGB consistant à garantir la prime de codage en vigueur auprès de la POST Luxembourg a également été retenue. Sachant que les salarié(e)s de la POST Luxembourg possèdent leur propre convention collective de travail, les délégués de l’OGBL ont naturellement décidé de soutenir les collègues du LCGB dans les négociations actuelles à la POST Luxembourg.

La convention collective des salarié(e)s de l’Etat couvre environ 2 800 salarié(e)s travaillant dans toutes les administrations étatiques et exerçant une multitude de professions telles que celles d’agents de nettoyage, celles de l’artisanat, les gestionnaires de cantines, les salarié(e)s forestiers, les gardiens de l’armée, les salariés des Ponts & Chaussées, etc.

La représentativité de l’OGBL auprès des salarié(e)s de l’Etat est de 87% contre 11% pour le LCGB.

Voici les ameliorations négociées :

  • le versement d’une prime unique annuelle de 0,9%
  • une augmentation du point indiciaire de 0,31% afin de compenser l’écart par rapport au point indiciaire supérieur
  • un taux unique pour les heures supplémentaires de 50%
  • un supplément de 100% lors d’un rappel au travail pendant les congés
  • une augmentation de 75% de la prime pour travail nocturne, de 0,5701 euro a 1 euro (index 100)
  • l’introduction d’un congé social de 24 heures par trimestre
  • la saisie obligatoire de la commission paritaire en cas de maladie de longue durée
  • l’intégration du plan de travail des «gardiens de l’armée» dans la convention collective
  • un avancement de tous les salariés de la carrière A dans la carrière B
  • la création d’un pool de remplacement pour les femmes de charge
  • une amélioration des salaires du personnel faisant partie du pool de remplacement
  • une augmentation de 10 points indiciaires pour les responsables des cantines et pour les tuteurs
  • la conversion de la masse d’habillement en 2 points indiciaires mensuels
  • les primes de dangerosité et d’insalubrité sont supprimées et remplacées par 6 points indiciaires mensuels
  • l’introduction de carrières linéaires pour les nouveaux salariés
  • l’introduction d’un mécanisme de formation professionnelle continue et de validation des acquis professionnels

Communiqué par le syndicat Services publics de l‘OGBL
le 15 juin 2016

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Sans industrie, il n’y aura pas d’avenir pour l’Europe

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industriall_bernardini_araujoLe deuxième congrès d’industriAll European Trade Union a eu lieu du 7 au 9 juin à Madrid et a réuni les syndicats européens des secteurs manufacturier, minier, chimique et textile pour faire face aux nombreux défis auxquels sont confrontés les travailleurs et travailleuses du continent. Il y a notamment été longuement question de la politique européenne d’austérité et du manque de vision claire et nette de cette même Europe en matière de politique industrielle.

Comptant parmi les membres fondateurs de ce grand syndicat européen (qui rassemble presque 7 millions de salariés), l’OGBL était représenté par Jean-Claude Bernardini, membre du Bureau Exécutif, et par Stefano Araujo, secrétaire central du syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie, Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre.

Ce congrès a eu lieu dans un contexte de crise économique, politique et sociale en Europe. L’emploi dans l’ensemble des secteurs de l’industrie a fortement chuté, partout les conditions de travail se détériorent et les salaires sont mis sous forte pression et des centaines de milliers de salariés doivent s’en sortir avec des emplois précaires et temporaires. Un peu partout en Europe les libertés et les droits syndicaux sont mis sous pression.

Le congrès a fait le bilan de ces diverses crises en Europe et a surtout établi un plan d’action syndical pour y répondre. L’Europe a plus que jamais besoin d’un modèle de société progressiste fondé sur une réelle solidarité économique et sociale, accompagné d’investissements dans des emplois industriels de qualité.

Le plan d’action d’industriAll European Trade Union se décline en cinq grands chapitres. Il faut tout d’abord assurer l’avenir de l’industrie européenne et créer des emplois en mettant un terme aux politiques d’austérité et en misant sur une croissance durable par le biais de plans d’investissements ambitieux.

Sans industrie, il n’y aura pas d’avenir pour l’Europe. Cette industrie européenne devra obligatoirement être construite sur une dimension sociale forte; traiter la question du changement climatique et s’assurer un approvisionnement en énergie abordable, durable et renouvelable. Il faudra également à court et moyen terme renforcer les négociations collectives et les politiques de redistribution de richesse et s’attacher à élargir partout en Europe la couverture des CCT et renforcer les accords sectoriels, tout comme il faudra prendre des mesures pour combler l’écart salarial entre les femmes et les hommes et engager des négociations sur l’aménagement du temps de travail. IndustriAll contribuera également au développement efficace d’un contre pouvoir syndical face aux entreprises multinationales.

Le congrès a également élu une nouvelle équipe dirigeante pour la mandature 2016-2020. Celle-ci est composée de trois secrétaires généraux adjoints, à savoir:
notre collègue Benoît Gérits (issu de la régionale Liège-Luxembourg des métallos de la FGTB wallonne);
Luis Angel Colunga, de l’UGT espagnol, ancien coordinateur du CEE d’ArcelorMittal;
Sylvain Lefebvre, réélu à ce poste, ancien permanent de la CFDT
ainsi que Luc Triangle, élu Secrétaire Général, ancien permanent CSC.
Nous souhaitons bon travail et plein de succès à cette nouvelle équipe.

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«Do the CETA Check!»

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Une campagne européenne baptisée «Do the CETA Check!» («Invitation au CETA-Check»), soutenue par la plateforme luxembourgeoise Stop-TTIP, permet aux citoyen(ne)s de l’Europe entière de poser des questions sur l’accord de libre-échange CETA prévu entre l’UE et le Canada à «leurs» députés européens.
La coordination de la campagne est assurée par l’Alliance européenne Stop TTIP, qui a collecté plus de trois millions de signatures contre TTIP & CETA au cours de l’année dernière. L’objectif déclaré de la campagne «Do the CETA Check!» est de souligner l’urgence du dossier et d’augmenter la pression sur les eurodéputés afin qu’ils adoptent une position claire face aux thèmes-clés que sont surtout la démocratie, la protection des investisseurs, les normes sociales et écologiques ainsi que les services publics!
Découvrez le «CETA-Check» et posez des questions à vos députés européens: https://stop-ttip.org/fr/cetacheck/

Bande-annonce du « CETA-Check »

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«Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition»

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delegation_luxguard_1 Alors qu’à Dudelange, l’entreprise Luxguard II bat à nouveau des records, la direction bloque dans le cadre du renouvellement. La délégation du personnel a été contrainte de saisir l’Office national de conciliation. Rencontre.

Chers délégués, présentez vous!
Nous sommes Gabriel Bettembourg, Olivier Crestani, Michel Puppo, Olivier Rebic, Jean Szmidt et Jean-François Verduci. Pour certains c’est notre premier mandat, pour d’autres nous avons déjà quelques mandats derrière nous. Nous sommes les délégués effectifs de Guardian Luxguard II à Dudelange. Notre entreprise compte presque 250 salariés et fabrique du verre pour différents secteurs d’activité.

Votre entreprise a connu des difficultés?
Notre entreprise avait été touchée de plein fouet par la crise. Notre four devait être soumis à une réfection et notre nouvel investisseur hésitait à investir dans le site. Un vrai risque de fermeture existait. Le site a pu être sauvé grâce aux efforts de tous les partenaires: les salariés, le gouvernement et le groupe. Cela a quand même eu des conséquences. Environ trente personnes ont perdu leur emploi. Nous sommes passés par du chômage partiel et nous avons subi des pertes au niveau de nos salaires.

Comment va Dudelange aujourd’hui?
L’entreprise va bien. Nous battons des records. Les bénéfices sont de retour. Le groupe a même déclaré que la crise était terminée. Malheureusement, pour les salariés cela ne va pas aussi bien. Les négociations pour le renouvellement de notre convention collective sont bloquées et nous avons été contraints de saisir l’Office national de conciliation.

Comment en êtes-vous arrivés là?
Etant donné la situation positive de l’entreprise, nous avons revendiqué des améliorations salariales. Un juste retour des choses. Nous avons proposé plusieurs pistes comme des augmentations du tarif horaire, des primes revalorisées ou l’introduction d’un 13e mois, mais aucune n’a été prise en compte. Les négociations collectives sont au point mort.

Quelle est la position de votre direction?
La direction nous a soumis certaines propositions, mais rien d’acceptable. Ils nous ont proposé du variable lié à la présence ou des chèques repas en remplacement d’autres avantages, également liés à la présence. De légères augmentations salariales ont été proposées pour les plus anciens. Nous avons rejeté ces propositions puisqu’elles ne sont aucunement garanties pour l’ensemble des salariés. Surtout la révision des salaires qui doit être généralisée et non limitée à une partie du personnel. Nous avons également l’impression qu’ils cherchent par tous les moyens à gagner du temps.

Vos revendications sont adéquates et justifiées?
Au-delà des négociations collectives, nous le sentons aussi au niveau des décisions et de la politique de sécurité, nous ne sommes pas englobés dans les décisions. Cela a pour effet que les salariés perdent confiance envers l’entreprise. Avec un moral à la baisse nous avons besoin d’une bonne convention pour les salariés et pour l’avenir du site.

Vous avez parlé de moral à la baisse?
Les trop grandes différences de salaires ont divisé le personnel. Les perspectives ne sont plus ce qu’elles étaient. Nous avons l’impression d’avoir régressé et ce surtout pour les plus jeunes qui sont moins bien lotis que les salariés il y a 10 voire 20 ans. Cela renforce le fait que nous subissons un renouvellement constant des salariés. Les jeunes viennent, mais ne restent pas. Les plus anciens ne cessent de former et reformer des jeunes pour rien. Cette surcharge de travail a un impact sur l’intensité du travail. Ils sont responsables pour leur travail et la sécurité, mais aussi pour celle de ceux qui sont formés.

Que ferez-vous si vous ne trouvez pas d’accord?
Notre objectif est de trouver un accord qui puisse satisfaire tout le monde pour permettre de reprendre le travail dans un meilleur contexte. Nous ne lâcherons pas. Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour défendre les intérêts de nos collègues. Nous souhaitons que l’entreprise nous fasse enfin confiance, comme nous l’avons fait dans le passé, pour sortir de cette situation.

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Nouvelle convention collective de travail

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LandewyckL’OGBL et le LCGB ont récemment signé une nouvelle convention collective de travail pour les deux sociétés Landewyck Tobacco et Landewyck Holding.

Cette convention collective couvre la période allant du 1er juillet 2016 au 31 décembre 2017.

En voici les principaux éléments:

  • congé annuel de récréation: les salariés âgés de plus de 50 ans bénéficient d’un jour de congé supplémentaire
  • pause de midi: les salariés le désirant peuvent réduire leur pause de midi de 45 minutes à 30 minutes
  • chèques repas: chaque salarié bénéficie de 18 chèques repas par mois d’une valeur faciale de 8,40 euros. La valeur faciale du chèque repas passera à 10,40 euros à partir du 1er janvier 2017

Tous les acquis résultants d’anciennes conventions et d’accords sont maintenus. Les nouveaux salariés pourront également profiter de ces acquis.

Les partenaires sociaux ont convenu d’un rapprochement des conventions collectives Landewyck Tobacco et Landewyck Holding avec la convention collective de Landewyck s.àr.l. dans le but d’introduire une convention collective unique à partir de 2018.

Les négociations ont eu lieu dans un bon climat et dans une atmosphère de respect entre les différentes parties.

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Renouvellement de la convention collective

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goodyear_logo_vignetteLa convention collective de travail qui couvre les quelque 3 200 salariés de l’entreprise Goodyear Dunlop Luxembourg vient d’être renouvelée entre la direction, l’OGBL, le LCGB et le NGL-SNEP. L’entreprise Goodyear Dunlop Luxembourg, dont le siège est à Colmar-Berg, est spécialisée dans la fabrication de pneus. Le site de Colmar-Berg est toutefois également dévolu à la Recherche et au Développement.
La nouvelle convention collective porte sur une période de trois ans, à savoir du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018 et comporte, entre autres, les modifications suivantes :
•    une augmentation linéaire des salaires de 1% au 1er juin 2016 et de 0,5% au 1er octobre 2018
•    la possibilité pour les salariés de ne prendre que 2 heures de congé par jour (le minimum était fixé à 4 heures jusqu’alors) suivant les départements
•    l’application du taux légal de 40% de supplément pour heures supplémentaires (OT) à partir du 1er juin 2016, pour tous les salariés
Les parties prenantes se sont également engagées à élaborer un système de travail permettant l’accumulation d’heures supplémentaires travaillées au-delà du temps de travail journalier ou hebdomadaire dans un compte épargne temps.
Dans le but de limiter la prestation d’heures supplémentaires journalières au maximum légal, le deuxième paragraphe de l’article 18.6. est supprimé. La direction s’engage à faire le nécessaire pour limiter la prestation d’heures supplémentaires au cadre légal.
A noter enfin, que l’admission à la préretraite solidarité reste applicable. À la suite d’une modification éventuelle de la législation, les parties signataires mèneront une discussion sur l’application de la préretraite progressive.

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L’OGBL: Le syndicat de l’avenir.

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André Roeltgen, Präsident des OGBL

André Roeltgen, Président de l‘OGBL

100 ans de syndicalisme libre au Luxembourg. L’anniversaire sera célébré de façon officielle le 19 octobre dans le cadre d’une séance académique.
D’un point de vue syndical, le passé historique de notre syndicat avait toutefois déjà un grand rendez-vous avec l’avenir, le 2 juillet dernier.
Lors du congrès extraordinaire de l’OGBL, 400 délégués ont adopté une réforme structurelle de l’OGBL, tout à fait dans l’esprit de l’histoire centenaire de notre syndicat, qui va venir l’adapter aux mutations contemporaines des conditions de vie et de travail dans notre société.
Un tel processus de modernisation n’a rien de nouveau. Il s’insère sans discontinuité dans la longue série de transformations engagées au cours de leur histoire par l’OGBL, le LAV et les organisations qui les ont précédés.
Le monde du travail et le cadre de vie d’aujourd’hui, tout comme ceux qui s’annoncent déjà pour demain, façonnent l’évolution des intérêts syndicaux et des besoins du salariat en général, et celle de ses différentes couches et générations en particulier.
De la part d’un syndicat indépendant, démocratique et progressiste, cela n’exige pas seulement une adaptation des programmes et des revendications. Un syndicat qui veut être fort et en capacité d’agir doit également adapter son propre fonctionnement et ses propres structures aux évolutions de l’époque.
L’OGBL et les organisations qui l’ont précédé ont toujours su identifier au bon moment les transformations dans la société et ont, sans rupture douloureuse et sans revers, toujours su dépasser les faiblesses et les déficits diagnostiqués.
La réforme qui vient d’être adoptée poursuit le même objectif.
L’activité syndicale locale et régionale de l’OGBL, au Luxembourg et dans la Grande Région, va être réagencée et plus largement déployée. Avec pour objectif, que l’activité locale regagne en attractivité pour toutes les couches et générations des 72 000 membres de l’OGBL et du salariat dans son ensemble.
Pour y parvenir, de nombreuses fusions entre sections locales vont avoir lieu en 2017 et en 2018. Et les sections nouvellement créées vont pouvoir recourir à un soutien professionnel renforcé pour l’organisation de leurs activités dans les domaines de l’information syndicale et d’offres culturelle et de loisirs.
L’activité des syndicats professionnels de l’OGBL, pour de meilleures conditions de travail et de salaire, va également être davantage développée et de nouvelles possibilités de collaboration directe entre les syndicats professionnels vont être introduites. De nouvelles initiatives en matière de formation syndicale vont continuer à voir le jour pour répondre à de nouvelles exigences de qualité.
Concernant l’accompagnement et le conseil individuels des membres en matière de droit du travail et de droit social, l’OGBL va poursuivre et intensifier ses efforts pour offrir un service professionnel optimal.
Et l’OGBL va adapter encore plus profondément l’ensemble de son travail syndical à l’évolution fulgurante des techniques et canaux modernes de l’information et de la communication.
Les travaux visant la mise en œuvre des réformes ont déjà débuté. Les contours en seront déjà perceptibles à l’automne. En attendant, au nom de notre syndicat, je souhaite à chaque membre et à sa famille, de belles et reposantes vacances d’été.

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Que se passe-t-il maintenant avec les conventions collectives FHL et SAS?

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MANIF OGBL DU 4 JUIN 2016 SECTEUR SANTELe 4 juin 2016, plus de 9 000 employés, liés par les conventions collectives FHL et SAS, ont montré qu’ils ne veulent plus attendre plus longtemps, et qu’ils veulent enfin recevoir, ce qui leur est dû depuis des décennies. Ceci était la plus grande manif qui n’a jamais été réalisée par un seul secteur au Luxembourg! Nous avons montré avec insistance, que nous ne tolérons plus aucun ajournement lors de la mise en pratique du volume total de la fonction publique! La moitié des environ 20 000 salariés des deux domaines étaient dans la rue. Des milliers devaient travailler ce jour-là, et se sont déclarés solidaires avec les manifestants. Malheureusement la lutte n’est pas encore gagnée: suivent, plus bas dans ce texte, les prochaines mesures que l’OGBL doit prendre dans les deux conventions collectives FHL et SAS.

Conventions collective FHL:
L’Office national de conciliation est sur ce dossier!

Après notre grande démonstration, la Fédération des hôpitaux (FHL) ne s’est montrée guère impressionnée. À part des félicitations adressées à l’OGBL de la part du président, il n’y a pas eu la moindre réaction positive.
Au contraire, la FHL campe sur ses positions, à savoir qu’elle ne compte pas, en tant que partenaire de négociations d’une des conventions collectives les plus importantes du pays, faire les calculs du volume total de la réforme et fait dépendre la suite des négociations des calculs pour la convention collective SAS. L’OGBL n’accepte pas cette position et a passé le dossier à l’Office national de conciliation.
D’après la loi sur les conventions collectives, le premier rendez-vous devant l’Office national de conciliation aura lieu au plus tard après six semaines. Ensuite il faut arriver dans les 16 semaines qui suivent, ou bien à un compromis, ou bien la conciliation est déclarée comme échec, ce qui veut dire que l’OGBL aura le droit de grève.

Convention collective SAS:
Commission paritaire ASFT: nous nous attendons à des résultats concrets!

Le 9 juin, la première session de la commission paritaire ASFT a eu lieu, dans laquelle sont représentés le patronat, le gouvernement et les syndicats. La commission paritaire doit déterminer en premier lieu le volume total de la réforme auprès de l’État. Ce n’est qu’après que le volume total n’ait été fixé, que nous pouvons commencer les négociations avec les fédérations patronales du secteur SAS.
La première réunion de la Commission paritaire, après des années d’interruption, est bon signe. Cependant nous avons dû constater, que les fonctionnaires, qui représentent le gouvernement dans cette Commission paritaire n’ont pas du tout avancé avec leurs calculs et ne pouvaient pas nous présenter quelque chose de satisfaisant. Nous invitons également les employeurs, de se compromettre en faveur d’une revalorisation des carrières!
La réunion suivante de la Commission paritaire a eu lieu le 1er juillet 2016. L’OGBL y a présenté ses calculs détaillés concernant la réforme auprès du service public. Nous attendons que les calculs avancent rapidement et que la Commission paritaire arrive à un résultat unanime, à savoir à combien s’élève le volume total de la réforme de la convention collective SAS. Si le résultat ne devait pas non plus être satisfaisant, nous devrions aller en conciliation également avec la convention collective SAS.
Il faut maintenant donner suite immédiatement à la mise en garde ferme du 4 juin 2016 de la part de plus de 9 000 salariés! L’OGBL va continuer à mobiliser dans les deux secteurs, et il y aura d’autres actions syndicales à l’automne 2016, s’il n’y a pas de résultat satisfaisant, ni devant la conciliation (FHL) ni dans la Commission paritaire ASFT (SAS). L’OGBL a eu, le 4 juin 2016, de la part des 9 000 salariés des secteurs SAS et FHL un mandat clair. Il est prêt à utiliser tous les moyens syndicaux à sa disposition pour parvenir à un résultat satisfaisant!

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